Les guérisons spirituelles

La Terre d'Israël est une ossature complète composée de plusieurs parties correspondant aux parties du corps humain...

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le Rav Lévi Yits'haq Bender

Posté sur 19.10.21

“Conversations des anges saints” est un recueil de conversations et d'histoires en grande partie inédites de la littérature breslev.

Nous les avons entendues pour la plupart de la bouche de Rav Levi Yits'haq Bender, z.ts.l., un des piliers de la 'hassidouth breslev contemporaine. Il les reçut lui-même de Rav Avraham, z.ts.l., le fils de Rabbi Na'hman de Toulchine, z.ts.l., l'élève principal de Rabbi Na'hman de Breslev, z.ts.l.

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Rabbi Na'hman de Breslev désirait qu’on découvre les conseils et les règles de vie cachés à l’intérieur de chaque enseignement qu’il diffusait.

Même si ses enseignements provenaient d’un lieu excessivement haut, son intention était d’arriver à toucher le point sensible qui réside dans le cœur de chacun.

Qu’ils soient matériels ou spirituels, tous les chemins que nous empruntons mènent à Éretz Israël (la Terre d'Israël). C’est là en effet que réside la vraie quiétude de notre héritage.

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Rabbénou accueillait chaque fois les fêtes avec un renouvellement extraordinaire.

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Un jour, Rabbénou révéla qu’il voulait éditer les Contes.

“Le haut de la page sera écrit dans la langue sacrée et la partie du bas en yiddish. Après tout, que pourront dire les gens ? Ce sont quand même de belles histoires…” C’est ainsi que nous avons décidé de les imprimer.

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Avant que Rabbénou ne commence à raconter la première histoire, il dit : “Les paraboles que l’on raconte dans le monde sont pleines d’explications cachées très élevées. Au cours du temps elles ont perdu de leur impact car beaucoup de détails ont été oubliées : on commence par la fin, on finit par le début ; le fil s’est perdu. Les histoires contiennent cependant des concepts très importants.”

Le Ba'al Chem Tov était capable de faire des Yé’houdim en racontant des histoires : lorsqu’il voyait que les conduits spirituels qui conduisent vers l’en Haut étaient obstrués, et qu’il ne pouvait les réparer par la prière, il se servait de paraboles.

Rabbénou avait beaucoup à dire au sujet des histoires.

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Sachez que les histoires de Rabbi Na’hman a racontées sont tout à fait inédites. Elles forment l’habit de conceptions spirituelles très élevées qu’il avait lui-même atteint grâce au Roua’h Haqodech (l'esprit saint) ; ce sont des visions prophétiques.

Parfois, il racontait une histoire connue de tous, mais dans un ordre différent. Il y ajoutait une telle multitude de détails qu’il était impossible de la reconnaître. Pourtant, c’était la juste interprétation.

Dans le livre de Contes, il ne raconta qu’une ou deux sortes de ces paraboles, toutes les autres sont entièrement nouvelles et inconnues.

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Lorsque Rabbi Na’hman commença à raconter les Contes, il déclara clairement : “Maintenant, je vais commencer à raconter des histoires…”

Il avait auparavant fait maints essais, prodigué des enseignements, parlé de façon remarquable pour nous aider à nous rapprocher véritablement d’Hachem, Béni-soit-Il. Apparemment, tout cela ne servait à rien. C’est pourquoi, il décida de nous aider au moyen des Contes.

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Il disait qu’auparavant – avant que Rabbi Chim'on Bar Yo'haï ne dévoilât la kabbale – les Tsadiqim parlaient de façon cachée à la manière des Contes. Il disait que le Machia’h (le Messie) raconterait chaque jour, à chacun en particulier, ce qui s’est passé à son sujet et lui dévoilerait également tout ce qui concerne le peuple d’Israël.

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Il expliqua au sujet de la parabole des Sept mendiants : “Si je n’avais su que cette histoire, cela aurait été déjà exceptionnel ! Ce conte est d’une originalité étonnante et contient de nombreuses leçons de morale et d’enseignements extraordinaires. Il cite également de plusieurs Tsadiqim comme le roi David.”

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Nous devons dire aux breslovers que Rabbénou a beaucoup insisté pour que nous étudiions le “Livre des Vertus” (le Sefer HaMidoth). Les vertus sont la base de notre Tora, de notre vie. Rabbénou l’a édité dans un petit format pour que justement chacun puisse le porter sur soi et l’étudier à tout moment. Ainsi nous réussirons et nous nous conduirons intelligemment.

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Rabbi Na’hman avait écrit plus de deux cents textes sous le titre “Guérisons” faisant partie du Livre des Vertus.

Il décida finalement de ne pas l’éditer. Il nous dit qu’il avait découvert toutes les guérisons possibles dans les frontières d’Éretz Israël mentionnées dans le livre de Yéhochou'a (Josué). Il expliqua que le nom des montagnes qui formaient les frontières israéliennes était les combinaisons de lettres de toutes les guérisons écrites dans toutes les langues. Éretz Israël est une ossature complète composée de plusieurs parties correspondant aux parties d’un corps humain,

Telle partie d’Érets Israël correspond à la tête, telle autre au bras droit ; il existe douze tribus et à côté de chaque frontière, est écrit le nom des guérisons de chaque membre. C’est dans sa jeunesse, qu’il comprit tout cela, mais il ne nous livra que ce qu’il estimait être utile au monde.

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Il disait que la deuxième partie du Livre des Vertus est plus élevée que la première.

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Quelques passages semblent se répéter plusieurs fois dans le Livre des Vertus.

En vérité, lorsque Rabbénou nous a confié son livre à l’impression, le manuscrit était écrit dans l’ordre où lui-même avait acquis son entendement. Pourtant, il nous demanda explicitement de classer les sujets par rubrique alphabétique lors de l’impression pour que l’utilisation du livre soit plus aisée pour le lecteur avide de progression. Celui qui s’intéresserait à la rubrique “Étude” ou à celle concernant la nourriture, trouverait immédiatement le rapport entre les deux sujets.

C’est pourquoi le recueil donne parfois l’impression de se répéter.

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Chaque qualité contient plusieurs facettes et représente un édifice en soi.

Si l’une des parties manque de perfection, l’ensemble a l’air imparfait et la personne pense qu’elle est dépourvue totalement de cette qualité. De la même façon, l’amputation d’un membre peut déséquilibrer le corps entier et donner le sentiment d’une grande imperfection.

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Nos Sages ont dit : “Un membre en renforce un autre.”

Ceci signifie qu’une personne renforcera la partie malade de son corps en consommant le membre ou l’abat correspondant à l’endroit dont il souffre.

Nous voyons le même processus pour les traits de caractère. Si une qualité est déficiente, on pourra faire appel à une qualité voisine.

Qui désire s’engager dans l’'Avodath Hachem (le Service divin) devra briser toutes les mauvaises qualités et en acquérir qui soient bonnes. Il fui faudra beaucoup d’attention et d’observation pour analyser ses qualités et les élever jusqu’à la perfection ; il est important de savoir selon ce principe que le “membre” d’une qualité voisine pourra contribuer à renforcer le “membre” défectueux.

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Rabbénou faisait très souvent allusion à la grandeur de transformer les enseignements en prières : “en découlent de grands délices auprès de D-ieu Béni-soit-Il, comme il n’y en eut jamais depuis la Création.”

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