Un petit Beit Hamikdach

Chalom Bayit c’est un travail, un dur travail. C’est le petit Beit hamikdach de l’homme, l’endroit par lequel passe toute l’abondance du monde entier !

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le Rav Shalom Arush

Posté sur 17.03.21

Le Chalom bayit(la paix du foyer) n’est pas un lapin qu’on sort d’un chapeau. Il n’y a aucune astuce, ni tour de magie. Le Chalom Bayit c’est un travail, un dur travail. C’est le petit Beit hamikdach de l’homme, l’endroit par lequel passe toute l’abondance pour le monde entier !

Le seul chemin pour arriver à construire à nouveau le beit Hamikdach, vite et de nos jours, sera quand chacun d’entre nous construira son propre beit hamikdach

Le Chalom Bayittransforme la maison juive en petit sanctuaire, en un endroit propice au dévoilement de la sainte Cheh’ina. Puisque dans la vie, existent beaucoup de rouages ayant chacun un impact, l’un vis-à-vis de l’autre, de la même manière, le Chalom Bayit  a un impact sur tous ceux qui nous entourent, ceux qui nous entourent ont une influence sur tous les habitants de la ville, eux-mêmes ont un effet sur tout notre peuple et notre peuple a un impact sur le monde entier.

Beaucoup d’hommes se trompent en pensant que si ils étudient la Tora toute la journée, ou si ils sont les seuls à travailler à la maison [et apportent la parnassa], alors leurs femmes doivent tomber à leurs pieds. D’autres pensent, du fait qu’ils sont, toute la journée, occupés à faire des bonnes actions de bienfaisance, que leurs femmes doivent les honorer et les considérer avec des honneurs sans fin. As-tu déjà pensé que tu étudies peut être la Tora parce que tu recherches des honneurs ? As-tu déjà pensé que tu es le seul qui travaille et apporte l’argent à la maison car tu désires un statut honorable ? Ou peut être, fais-tu des actes de bienfaisance car tu prends plaisir de la publicité qui vient avec, et surtout plaisir à écouter les gens dire  tous les jours : Quel Tsadik tu es ! … Ce n’est pas exactement le bon témoin des bonnes midots de l’homme. Le seul bon et vrai témoin des bonnes Midots est le Chalom Bayit. Un point c’est tout.

Pour mériter le vrai Chalom bayit, l’homme doit travailler sur son humilité. L’humilité est impossible à acquérir sans la Emouna[la foi]. C’est pourquoi, le Chalom Bayit est le témoin de l’humilité du mari. Toute  son apparence extérieure [la taille de sa barbe, ou de ses Peots], la bienfaisance qu’il fait en dehors de chez lui, le chiffre qui se trouve en bas de sa fiche de paye, rien de tout cela ne témoigne de sa «Foi». Mais si tu vois quelqu’un avec un Chalom Bayit sache qu’il est humble. Un homme avecla Emouna.
Chaque attitude du mari, et même la plus petite, qui offense sa femme, témoigne de l’orgueil qui se trouve en lui. Si elle n’est pas belle a ses yeux, c’est parce qu’il ne protège pas ses yeux et qu’il la compare à d’autres femmes, sur lesquelles il n’a même pas le droit de lever les yeux. De plus, si l’homme remarque des défauts chez sa femme, ses défauts sont les siens, car sa femme est son miroir !
Le Chalom bayitn’est pas un lapin qu’on sort du chapeau. Il n’y a aucune astuce, ni tour de magie. Le Chalom Bayit c’est un travail, un travail dur. Aussi, il faut savoir qu’il existe un lien serré entre le Chalom Bayit et le lien de l’homme avec hashem. Par exemple, si une personne ne prend pas le sujet de la Tefila au sérieux, il n’aura pas de vrai lien et d’attache avec D-ieu. Si son lien avec hashem est douteux, son lien avec sa femme sera douteux.Le Chalom Bayit, dévoile ainsila qualité de sa tefila.
Ce principe a un impact aussi sur ceux qui étudient la Tora. Un homme qui étudie la Tora dans le bon chemin doit être humble.

Cependant si il est réputé comme un Talmid Hah’am mais il n’a pas de paix dans son foyer, alors il est évident qu’il n’a pas intégré son étude de la Tora, puisqu’il a encore de l’orgueil. Le Chalom Bayi témoigne, donc, ainsi aussi, sur la qualité de l’étude de l’homme.
En bref, si tu veux vraiment savoir quelle est la personne qui se tient devant toi, il suffit simplement d’ observer son Chalom Bayit.
L’épreuve essentielle de l’homme dans ce monde est de garder ses yeux et de se sanctifier. C’est la raison pour laquelle nous avons été envoyés ici bas, dans ce monde. Tout le reste est secondaire par rapport à la mission essentielle qui nous a été donnée. Sur le plan spirituel, les problèmes de parnassa sont liés directement aux failles dans la sainteté personnelle de l’homme, et de la protection de ses yeux d’images qui sont capables de rendre fou son savoir. Rabbi nah’man de breslev nous apprend que la débauche et les désirs interdits sont un signe clair de la folie du bon sens. Ils sont aussi la cause de la destruction du Chalom bayit.

Il n’existe aucune autre chose qui influence de façon tellement importante l’éducation de nos enfants, comme la sainteté propre de l’homme. La débauche, le contraire de la sainteté de l’homme, est de s’attacher à une femme étrangère, Has’’ve. La volonté, et le désir doivent nous amener à une attache forte envers D-ieu. Alors au lieu de regarder des femmes, regardons le ciel, concentrons nous dans notre prière personnelle dans notre techouva, et dans l’étude de la Tora. La perfection de nos Midots et de notre sainteté, construira notre Beit hamikdach, dont la définition essentielle est comme nous l’avons expliqué, le Chalom bayit. C’est le but le plus grand que chacun doit s’efforcer de désirer. Le Chalom Bayit évidemment rapprochera la gueoula individuelle et universelle du Am Israel, amen.
 

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