En attendant les bonnes nouvelles

Comment met-on en route le mécanisme des bonnes nouvelles ? Surtout quand il s’agit de trouver sa moitié ? Hagar Devage nous donne les meilleurs trucs…

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Agar Devage

Posté sur 05.04.21

Très souvent, lors de séances de coaching à la vie de couple, les femmes manifestent leur attente d’un coup de téléphone, d’un signe de vie, de la part de leur futur mari potentiel…

Et lorsque cela se fait attendre en vain, c’est la déception qui s’installe. Car c’est comme ça que ça marche avec les attentes, qui tirent souvent derrière elles un gros découragement accompagné du symptôme de « l’herbe est plus verte chez le voisin » et des phrases bien connues : « toutes les filles autour de moi sont déjà mariées et heureuses », et « Pourquoi ça ne marche pas pour moi ? Car avec le recul, on dirait que je suis la seule chez qui ça bloque…. !! »

Le sentiment de victimisation retarde et empêche toute bonne chose d’arriver, lorsque l’esprit est bloqué sur cet état de « l’herbe est plus verte ailleurs » et refuse de regarder tout autour, vers d’autres horizons.

Le mois de Chevat est un mois passionnant, formé d’initiales encourageantes en hébreu (שבט), qui signifient « Que l’on nous annonce des bonnes nouvelles » (שנתבשר בשורות טובות).

Il y a des bonnes nouvelles, et il y en a de moins bonnes, toutes sont posées sur la balance et tout dépend de l’approche personnelle de l’homme – de quel côté décide-t-il de faire pencher la balance.

Le positivisme dont le nom de ce mois est porteur invite l’abondance dans nos vies, dès le premier jour du mois. Comment est-il possible de vraiment discerner tout ce bien ? 

Rabbi Nah’man de Breslev, le pionnier des coachs, nous enseigne ce qui suit : « Sache qu’il y a un champ, où poussent de très beaux arbres et de très belles plantes, et la grandeur de la beauté du champ et de ses plantes, on ne peut la décrire, bienheureux est l’œil qui le voit ». (Likoutey Moaran)

On a le droit et il faut voir la vie en rose : la vie est belle, et celui qui la voit ainsi a de la chance ! Et pour voir cette beauté, il faut d’abord se débarrasser des choses qui nous freinent et nous retardent.

Dans un de ses cours, le Rav Chalom Arouch chelita nous a appris qu’il y a 5 choses qui freinent l’homme et l’empêchent d’avancer dans la vie :

  1. Moi : lorsque l’homme se culpabilise, ou ressent au contraire que tout ne dépend que de lui.
  2. Lui/Elle/Eux : La rengaine des « ce n’est pas moi, c’est à cause de… »
  3. La nature : « On ne peut rien faire contre la nature ».
  4. La chance : « Je n’ai pas » ou « J’ai ».
  5. Le hasard.

En ce qui concerne le thème du hasard, Rabbi Nah’man nous donne un enseignement important : « Lorsque tu vois un changement, ne dis pas que c’est le hasard, au contraire, crois que c’est la providence d’Hachem, béni soit-Il » (Sefer Hamidot).

Tout est sous la providence divine, c’est la base essentielle de notre connaissance : lorsque l’homme lâche prise de tout ce qui le freine et qu’il se réjouit de son lot, il mérite de voir la vie sous un bon angle, positif et satisfaisant, mettant la lumière sur la beauté de sa vie, entrainant ainsi encore plus d’abondance.

Ici se manifeste le besoin de nous poser à nous-mêmes –très concrètement- la question suivante : Quelles bonnes nouvelles attendons-nous ? J’aimerais qu’on m’annonce que _____________________

On a tendance à souhaiter quelque chose en particulier, mais sans que cela n’implique aucun effort de notre part… Comme dans l’histoire de cet homme qui voulait gagner au loto et priait tout le temps D.ieu pour qu’Il le fasse gagner au loto, jusqu’au jour où il entendit une voix lui dire de commencer par remplir une grille de loto… Nous devons nous demander – Quel est le premier pas que j’ai la responsabilité de faire pour déclencher le mécanisme qui amène à la bonne nouvelle ?

La volonté est le facteur le plus important qui motive la personne, et il est important de savoir et de détailler très précisément, en se posant la question : Pourquoi est-ce que j’attends tellement cette nouvelle ?

On doit avoir ce « pourquoi » à l’esprit en permanence, parce qu’il y a des choses qui peuvent nous freiner, certes, mais on peut les contourner si l’on se prépare suffisamment à temps en se demandant « Qu’est-ce qui est susceptible d’enrayer l’arrivée de cette importante nouvelle ? » On répondra à ces questions en fonction des 5 facteurs cités par le Rav Arouch.

Une grande foi en Hachem, béni soit-Il, et en la voie de vérité dans laquelle vous vous engagez, vous mènera vers un changement bienvenu et réussi, sous la providence divine. Alors on regarde tout autour, mais on ne s’attarde pas sur l’herbe !

Bonne chance !

Traduit de l'hébreu par Carine Illouz

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1. Filbing

2/03/2015

Remercie Un grand merci à Carine Illouz pour ses nombreuses traductions !

Merci pour votre réponse!

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