Se préparer au Chabbat

Les lois des preparatifs du Chabbat. Quelles sont les choses importantes a ne pas oublier ? quelles sont les interdits a eviter depuis le Vendredi ?...

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le site Hevrat Pinto

Posté sur 05.04.21

 I) Les préparatifs du Vendredi :

Même si un homme a plusieurs serviteurs, il doit s’attacher à effectuer lui-même une préparation en l’honneur du Shabbat.

Il est interdit d’organiser le vendredi un grand festin inhabituel, afin de garder l’appétit pour Shabbat.

Une Sé’ouda de Mitswa (Circoncision, Pourim…) n’est pas concernée par cette interdiction. Cependant, il est mieux de l’organiser avant le milieu de la journée.

Il est interdit de fixer « un travail professionnel, manuel, à partir de l’heure de Min’ha Ketana (environ 2 heures et demi avant le coucher du soleil). Sauf si c’est pour le besoin du Chabbath et non rémunérée : cela est autorisé (ex : réparer un vêtement….)
C’est une Mitswa de se laver entièrement le corps le vendredi, ainsi que de se couper les ongles).

II) L’allumage des veilleuses :

Dans chaque foyer, il doit y avoir une veilleuse allumée en l’honneur du Shabbat. Cette Miswa incombe aux femmes. Le mari doit, lui, préparer les veilleuses.

On a l’habitude d’allumer DEUX veilleuses. (D’autres allument 7 ou 10).

L’allumage aura lieu 20 minutes avant le coucher du soleil. On récite  la bénédiction :
ב.א.י.א.מ.ה אשר קדשנו במצותיו וצונו להדליק נר של שבת

Et ensuite on allume.

Il est préférable que les veilleuses soient disposées à l’endroit où l’on va manger.

Si on est invité chez quelqu’un :

Si on nous réserve une chambre seule pour dormir, on peut y allumer avec bénédiction, à condition que les veilleuses restent allumées à l’heure où on va dormir. (Evidemment, on n’allume que si on arrive avant l’entrée du Shabbat).

Sinon, la maîtresse de maison allume avec bénédiction et on se fait acquitter par cette bénédiction, ensuite on allumera.

Pour les femmes Séfarades, l’allumage des veilleuses ne signifie pas inévitablement qu’elles sont entrées dans le Chabbath. Par conséquent, si une femme a oublié « un travail », elle pourrait le faire même après l’allumage des veilleuses. (Dans la mesure où Chabbath n’est pas encore entré). Néanmoins, il est bien qu’une fois par an, une femme émet une condition qu’elle ne reçoit pas obligatoirement le Chabbath par l’allumage.

Une nouvelle mariée ne doit pas dire שהחיינו     lors de son premier allumage !

On ne peut pas allumer les veilleuses très tôt (pas avant Pelagh Minha environ 1 heure 15 (relatives !) avant le coucher du soleil (cf. calendrier)).

III) L’accueil du Chabbath :

L’usage dans toutes les communautés d’Israël de recevoir le Chabbath, 20 minutes avant le coucher du soleil.

On pourrait accueillir le Chabbath encore plutôt, mais pas avant le Pelagh Minha (environ 1 heure 15 avant le coucher du soleil.)

Prudence donc en été à Marseille où le Pelagh arrive parfois jusqu’à 19 h 47, on ne pourra donc pas allumer les veilleuses avec bénédiction avant ce moment.

Dans ce cas, il faut d’abord prier Minha, avant le Pelagh et ensuite recevoir  Chabbath. Et si on a reçu Chabbath, sans avoir fait Minha, on ne pourra plus prier Minha, on fera alors deux offices de Arvith.

Chaque individu doit suivre les horaires de la communauté dont il dépend.

Ainsi si la communauté a reçu le Chabbath, lui, ne pourra pas effectuer un travail interdit après ce moment. Cependant, il pourra faire Minha s’il fait encore jour.

De fait, un fidèle qui arrive en retard à la synagogue, alors qu’ils se trouvent dans l’accueil du Chabbath (BO-I KHALLA ou BAREKHOU), il doit sortir de la salle pour faire Min’ha.

Un fidèle qui a reçu Chabbath plus tôt que l’heure normale, peut dire à un autre fidèle qui n’a pas encore reçu le Chabbath de lui effectuer un travail.

IV) Les offices du Chabbath :

Il est d’usage d’accueillir le Chabbath avec le cantique : CHIR HACHIRIM. Ensuite, le chant MIZMOR LÉDAWID et LEKHA DODI. Puis MIZMOR CHIR LÉYOM HACHABBATH.

On a l’habitude de lire la Mishna : Bammé Madlikine.

Après la 'Amida du Vendredi soir, on dit « Waykhoulou Hachamaim…. » puis l’officiant récite « Meen Cheva » : une sorte de mini répétition.

Si on se trompe et que l’on récite la 'AMIDA de la semaine :

si on a fini l’Amida, il faut refaire la AMIDAde Shabbat.

Si on s’en rend compte au milieu :

Ø Si l’erreur se produit à ARVITE, CHAHARITE ou Min'ha de Chabbath, on termine d’abord la bénédiction du Hol dans laquelle on se
trompe, puis on reprend la AMIDA de Chabbath (après Hael Hakadoch).

Ø Si l’erreur se produit dans la Amida de MOUSSAF, on interrompt immédiatement le passage de Hol et on reprend la AMIDA de Moussaf, après Hael Hakadoch.

Si on se trompe et on dit une autre AMIDA de Chabbath : au lieu de la AMIDA de ARVITE, on dit celle de Cha'harit, de Moussaf ou de Min'ha et vice-versa : on est acquitté.

Dans la prochaine Halakha, B"H, on étudira les Halakhotes sur le Kiddoush
 

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