Pas pour bénéficier !

L’argent est une des épreuves les plus grandes et des choses les plus tentantes. Mais à partir du moment où la personne se souvient qu’il s’agit en fait d’une malediction...

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le rabbin Lazer Brody

Posté sur 05.04.21

L’argent est une des épreuves les plus grandes et des choses les plus tentantes. Mais à partir du moment où la personne se souvient qu’il s’agit en fait d’une malédiction, la photo prend un autre teint.

Rabbi nah’man de breslev a raconté à ses élèves l’histoire de ce pauvre qui n’avait pas de quoi manger et donc a commencer à aller ramasser des dons. Dans un des endroits il arriva à la maison d’un riche qui était très radin. Le pauvre, qui ne connaissait pas la radinerie de ce riche, tapa à sa porte et lui demanda un don pour qu’il puisse casser le jeune dans lequel il se trouvait quelques jours contre son gré.

«Chez moi on mange pas gratuitement» dit le riche. «Avant tout a toi de couper du bois, et de puiser de l’eau, et alors je te donnerai à manger comme salaire à ton travail»

Avait-il le choix ? Il travailla jusqu’au coucher du soleil et jusqu'à bout de forces, et tout en suant et fatigué il se tient devant le riche et lui demanda ce qui lui revient comme convenu. «Tu vois l’immeuble en face, va là-bas et ils te donneront a manger». Le riche radin envoya le pauvre a la maison de son voisin bienfaisant, qui lui aussi était riche et dirigé une soupe pour les pauvres. Le pauvre était convaincu que la bas il recevra ce qui lui revient, et que cela sera un salaire pour son travail, mais après avoir attendu longtemps sa part s’énerva et cria : «Est-ce que cela est un salaire pour mon dure travail ?!»
Le maitre de maison compris ce qui se passa et quelle problème arriva lui expliqua : «En face tu as travaillé gratuitement ici tu mange gratuitement»

***

L’homme se fatigue énormément pour sa Parnassa, travaille dure, s’efforce, et il est persuader que sur cela est lié toute sa subsistance. Mais la vérité est, que l’homme est obligé de travailler rien que pour ‘réaliser’ la malédiction par laquelle Adam a été maudit après avoir fauter dans le Guan Eden et a manger de l’arbre du savoir.

Maintenant se pose la question : Quelle malédiction est plus grave et dure-celle de l’homme «A la sueur de ton front tu mangeras ton pain» ou la malédiction de la femme «se multipliera tes douleurs et tes grossesses et avec tristesse tu accoucheras » ? A cette question répond le Rav Yaakov Gualinski Shlit’’a que la malédiction de l’homme est la plus difficile, et avant que les femmes s’énerve et fasse une révolution et avec justice sur les douleurs qu’elles a chaque grossesse et accouchement, qu’aucun homme ne peut porter une telle douleur, on va expliquer cette réponse.

La femme tombe enceinte une fois en quelques années. A partir du moment où elle sait cela elle n’arrête pas de prier. Devant elle se trouve 9 mois ou elle se prépare spirituellement et matériellement pour que sa douleur s’abaisse. Elle demande d’avoir un accouchement facile dans la mesure du possible, pour ne pas subir cette  malédiction a perfection, elle fait Techouva du fond du cœur avec espoir que cela l’aide. Un mois avant l’accouchement, son sac a dos est déjà prêt plein a craquer, et plein de Segoulot pour un bon accouchement. La femme comprend que l’accouchement est accompagné de toute sorte de douleurs puisque c’est une malédiction.
Elle se souvient tout le temps, que c’est une malédiction c’est pourquoi elle prie sans arrêt que celle-ci la touche le moins possible.

Maintenant nous allons comprendre pourquoi la malédiction des hommes est plus difficile- puisqu’ils la reçoivent chaque jour. Ils doivent faire subsister leurs familles c’est pourquoi ils travaillent pour. Voila les mauvaises nouvelles- ils ne ressentent même pas que c’est une malédiction et se tourne vers leurs patrons et lui demande : «peux-Tu me rajouter des heures sup’s ?» c’est comme demander : «peux-tu me rajouter une peu de la malédiction ?» … c’est pourquoi leurs malédictions est plus difficile puisqu’ils ne se souviennent même pas que cela est une malédiction.

La personne travaille pour remplir son devoir a cause de la malédiction, mais Hashem nourrit et fait subsister tout, et en fin de compte, chacun recevra ce qui lui revient, sans lien avec le nombre d’heures qu’il a travaillé. Qu’est ce qui peut nous montrer cela plus que la Mann qui descend au Am Israel dans le désert ? Les  personnes qui avaient confiance en D-ieu ne se sont pas fatiguées à sortir de leur tente mais la Man arriva jusqu'à leur assiette. Ceux qui manquer de foi et de confiance en D-ieu, se sont fatiguer et ont cueillit toute la journée. En fin de compte qui en avait plus ? Personne n’avait plus qu’une mesure d’Omer par tête.

Rabbi Nathan de breslev explique l’ordre suivant : «Dans chaque génération chacun est obliger de se voir lui-même comme ci il sorti d’Egypte» de cette façon : «L’essentiel de l’amertume de l’exil prend aspect dans l’argent et la Parnassa. Parcontre l’essentiel de la délivrance de l’âme pour chacun est en fonction de combien il mérite à se rapprocher au Tsadikims authentiques, grâce auxquelles il réussit à briser son désir d’argent et mérite a être heureux de sa part ! … Ainsi il mérite l’aspect de la délivrance, de la richesse sainte, grâce a laquelle il peut arriver aussi a une grande richesse même matérielle !  » Dans un autre endroit il rajoute : «Que la raison essentiel pour laquelle la personne perd ses jours, est a cause du désir d’argent et de joug de la parnassa, comme il est écrit dans les livres de Moussar [ Morale ] :L’homme se souci de la perte de son argent mais pas de celle de ses jours »

Parcontre, lorsque la personne travaille pour le Nom de D-ieu, dans des chemins propres, il gagne son pain et merci beaucoup a Hashem il ne touche pas a un gramme de vol. Lorsqu’il se tourne vers son travail avec la connaissance que ce n’est qu’une Hishtadlout[petit effort] de sa part, et hashem nourrit et fait vivre tout, cela lui est compte comme avoir réaliser la volonté divine.  Il n’existe pas un plus grand cadeau que le fait qu’un juif fait tout ce que fait le monde. C'est-à-dire, tout le monde court après leur subsistance, et le juif aussi fait les mêmes actions, apparemment, seulement ce n’est pas la même chose, même si a nos yeux c’est ressemblant. Cela, car le juif qui vit selon le chemin de la Tora, et marche avec hashem, vie avec la foi que par son travail il réalise en fait la volonté de D-ieu, alors un bonheur éternelle se cache dans ses actes ! Il existe une différence essentiel entre celui qui vit avec une attention et une bonne concentration dans ses Mitsvots, et celui qui vit une vie matérielle simple. Une personne qui vit de façon extérieure est certain que personne n’est content de lui et qu’on apprécie pas ses efforts d’apporter la Parnassa à la maison. Il pense tout le temps qu’on lui demande plus, et il lui manque la vision des choses de «Dans chaque chose connaitre Hashem» [בכל דרכך דעהו], c’est à dire, que dans chaque que tu accompli même les choses les plus matérielles, associe toi avec Hashem et réussi.

Celui qui vit dans ce monde de cette façon de pensée -«Dans chaque acte Le connaitre» -peut sanctifier toutes ses actions pour sa parnassa et la rendre en Mitsva. Avec un petit peu d’observation et d’attention il peut élever le niveau de ses paroles, des ses actions, et tout son Business et de mériter à accomplir grâce a cela les Mitsvots de la Tora, et pas moins important que manger la matsa a pessah’ ! Grace au fait qu’il se protège qu’il n’arrive pas dans ses mains le moindre «Vol»,Ribit, Onaa etc., alors il n’y a pas plus grand que cela. Puisqu’il faut savoir que l’épreuve de l’argent est très grand et tentant, a un tel point qu’un des grands d’Israel s’est étonné, pourquoi les sages n’ont-ils pas interdit de rester seule «Yih’oud» avec de l’argent qui ne lui appartient pas.

Lorsque la personne sort pour travailler pour sa Parnassa, il est obliger de faire attention a chaque centimes qu’il prend qu’elle soit Cacher. Bien que souvent il sait que grâce à une petite ruse peut gagner une grande richesse, a lui d’avoir foi en D-ieu et de se souvenir ce qui est écrit dans le Midrash : « Ecoutez –Moi, car il n’existe personne qui M’écoute et perd ». Le plus important, qu’a partir du moment où la personne se souvient que c’est une malédiction, une grande partie de son poids tombe. Que soit sa volonté qu’on mérite d’être assis dans la tente de la Tora, et qu’on mérite de sortir d’Egypte dans notre génération aussi, de sortir de tous nos problèmes.   
 

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