Perle de richesse[5]-La force du Kaddish

Le directeur en écoutant ces témoignages changea de teint, il se mit à trembler, et puis s’évanouit ! Immédiatement ils le réanimèrent, et après s’être réveillé...

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le Rav Shalom Arush

Posté sur 17.03.21

Ceci est l’histoire d’une femme juste [Tsadeket], qui avait l’habitude de donner de l’argent aux élèves de Yechiva  afin qu’ils disent Kaddish pour l’élévation de l’âme des personnes, qui n’avaient pas la chance d’avoir quelqu’un qui le dise en leur mémoire. Pendant plusieurs années elle avait pris l’habitude de le faire. Après quelques années sa parnassa (ses revenus) a diminué fortement et malgré cela pour continuer sa bonne habitude, elle réduisit sa propre subsistance.

Quand vint le moment de marier sa fille, elle n’avait pas d’argent pour la dot, cette femme juste fut troublée par cette situation difficile mais pria D-ieu avec sincérité pour qu’Il lui envoie une délivrance pour cette épreuve. Un jour, en marchant dans la rue, elle vit un homme, à l’air respectable à tel point qu’elle n’avait jamais vu une personne d’apparence aussi respectable dans sa ville. Cet homme se rapprocha d’elle et lui posa la question suivante : Es-tu la femme qui a une jeune fille à marier ? Elle lui répondit : «Oui». Il lui dit, votre situation m’a beaucoup touché et je suis prêt à vous aider et donc à faire entrer votre fille sous la Houppa, mais à la condition que deux hommes sages soient témoins du don de cette Tsedaka

Ils se rendirent au Beit hamidrach et prirent pour témoins deux hommes sages, il lui signa un chèque a son nom, et lui dit de le changer dans une banque précise en ville. Le lendemain, cette femme alla changer le chèque, lorsque lesguichetiers ont vu l’énorme somme, ils lui dirent que seul le directeur pouvait autoriser une telle action. Elle se rendit chez le directeur avec le chèque. Le directeur observa le chèque et se rempli de colère en lui disant : «Est-ce que vous êtes venu vous moquer de moi ? Vous dites que ce chèque vous a été donné hier, mais le nom de mon père qui est décédé il y a plus d’un an, est inscrit dessus !»

La pauvre femme lui dit : « C’est vrai, cela c’est passé hier et j’ai des témoins». Ces deux témoins furent appelés et ils  confirmèrent la chose. En plus, ils firent une description précise de l’apparence de cet homme, et cette description était exactement celle du père de ce banquier. Le directeur en écoutant ces témoignages changea de teint, il se mit à trembler, et puis s’évanouit ! Immédiatement ils le réanimèrent, et après s’être réveillé, il leur raconta qu’au début il s’était énervé contre cette femme en pensant qu’elle voulait le tromper, mais après ces témoignages qui sont venus décrire exactement son père, il s’est souvenu que l’avant veille son père lui était apparu en rêve, et lui avait dit, qu’une femme arriverait avec un chèque signé par lui et qu’il lui ordonnait de lui payer exactement sans réfléchir le montant figurant sur le chèque ! Sans poser de question !

L’histoire ensuite se dévoila de la manière suivante : En fait le père de ce banquier était loin de la Tora et des Mitsvots , mais voila depuis un an qu’il est décédé, son fils n’a même pas dit une fois Kaddish pour son âme. Le défunt dit à son fils en rêve que les seuls les Kaddichims que cette femme a payé pour lui sont ceux qui l’ont protégé de la grande douleur du Kaf Akelah c’est pourquoi il a demandé la permission de descendre en bas, de lui donner un chèque, et de demander à son fils de payer l’énorme somme inscrite sur le chèque.

On voit dans cette histoire la puissance de payer les élèves de Yechiva afin qu’ils disent Kadish pour un défunt qui n’a personne qui dit Kadish pour lui comme il le faut, soit parce qu’il est loin de la religion, soit parce qu’il ne prie pas tous les jours avec minyan…Parce qu’il faut savoir qu’à la yechiva, tous les kadishims sont dits plusieurs fois par jour et le mérite du Kadish dit à la Yechiva après l’étude de la Tora est très grand, comme nous pouvons le remarquer  dans cette histoire. Le Kadish des élèves de la Yechiva a aidé cette personne qui était loin de toutes les Mitsvots et la Tora, qu’il soit sauvé de la dure punition du kaf Hakela.

Cette histoire a eu lieu en Tchécoslovaquie, à Presbourg. Plus de 100 ans ont passé depuis cette histoire. Plus de 80  ans ont passé depuis que Rabbi Yossef Haîm Sonnenfeld (Zatsal ), Rav de Yerouchalaîm, a raconté à ses enfants que lorqu'il était jeune homme à la yéchiva de Presbourg, il a été témoin de la signature de ce chèque avec son ami le Rav Yehouda Grunwald, le Rav de la communauté Satmar de Hongrie.

Que toutes les ames qui n’ont pas de personnes qui disent KAdich pour eux soit liees au Tsror hahaim
 

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