Aimer et croire

Le secret est d'aimer et de croire. Mais je ne savais pas qu'il y avait un tel secret lorsque j'ai blessé ma meilleur amie. On peut aimer et croire sans mots qui, au cas échéant, peuvent être des

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Sharon Rotter

Posté sur 17.03.21

Ca faisait déjà un moment que je la sentais en ''processus de tchouva '' (personnel).
Au début, elle écoutait, sceptique, puis elle commença à poser des questions, des questions portant à controverse.
Et ces derniers temps elle commence même à appliquer, dans sa vie de tous les jours, ce qu'elle a appris.
Elle ne fait pratiquement pas la mizva de '' commandements entre l'homme '', mais, a intégré la reconnaissance d'une torah profonde et de très grande intelligence.

Douteuse encore, croire en Dieu est nouveau pour elle, il lui ai difficile, encore, de faire pleinement, inconditionnellement. Dans les moments crise de sa vie, elle a tendance à être triste et a beaucoup se plaindre, je l'encourage alors avec des mots qui lui sont connus.

Apres une longue période de statues quo, sans changements ni évolution, je décidais pour la première fois de la pousser un peu, l'exposer à la vérité qui je savais l'aiderait énormément dans
Sa ''emouna '' (croyance).

'' Tu sais '', lui dis-je doucement, '' nos aliments ont une influence sur notre moral et notre aptitude spirituelle à assimiler ce que nous apprenons ''. Silence glacial de sa part, je décidais de lancer une bombe, sans préparation et qui je savais aurai des répercutions. '' Manger casher engendrera une compréhension limpide de ce que tu apprends et te permettra de '' faire '' plus facilement ''.

'' Donc si je ne mange pas casher je n'arriverai pas a assimiler ce que j'apprends ? '' Répondit-elle pour souligner encore ce que je lui avais dit.

'' Bien sûr que tu assimiles, mais pas totalement. Ça vient et va et donc il t'est difficile de les appliquer dans la vie de tous les jours '', répondis-je.

'' Je n'ai pas l'intention de manger casher maintenant '' me dit-elle agressive.

'' Pourquoi ? Ce n'est pas complique, penses y, mais je savais avoir perdue cette bataille.

Les conséquences furent destructrices, elle ne me parla pas pendant plusieurs jours, et lorsque elle m'adressa de nouveau la parole ce fut pour me confier que je l'avais blessée et perturbée a tel point qu'elle c'était éloigné de la '' emouna '' et des quelques mizvots qu'elle avait pris sur elle de faire.

Apres cette discutions, j'étais brisée. Je savais avoir fait une faute grave envers mon amie, je lui demandais pardon et essayais de m'expliquer mais je savais que c'était perdu d'avance.

Cette situation dura un long moment, je la sentais éloignée de moi. Je me remis en question quand à mon comportement et à mes erreurs. Je ne savais pas quoi et comment faire pour réparer ce que j'avais fait.

Une grande aide venue du ciel, m'amena à entendre un cours du Rav Erez Moshe Doron
sur le reproche, cour qui me fit comprendre les choses clairement et me donna la
solution/ réparation tant souhaite.
Le Rav a expliqué ce qu'était le reproche selon Rabbi Nahman de Breslev.
C'est vrai qu'il y a la mitzva de '' reprenez votre voisin '', mais la fin du verset est, et ne l'oublions en aucun, '' sans lui faire porter une faute ''. Il est très difficile de reprendre quelqu'un sans le blesser. En général nous n'arrivons pas au but recherche mais a l'oppose. Chacun de nous veut être un '' homme bien '', qui va et prend le bon chemin, qui évolue et s'améliore. Lorsque nous faisons une réflexion à quelqu'un, nous témoignons, en fait, qu'il ne se comporte pas comme il faut et le faisons se sentir mal par rapport à lui-même.
Rabbi Nahman dit que nous '' avons honte de son odeur '', que nous bougons en lui un point qu'il ne veut pas toucher et en cela faisant nous dispersons cette odeur aux yeux de tous et le faisons se sentir honteux. Mais pas seulement, il y a aussi ce sentiment que la personne qui te reprend est supérieure, un stade au-dessus de toi. Il sait quelque chose que tu n'as pas encore et viens t'apprendre la bonne voie. La personne reprise ressent, un sentiment d'infériorité, d'être perdu et une honte profonde. De ce point découle l'éloignement et le rejet. Si j'ai un mauvais penchant/comportement, et qu'il est dévoilé aux yeux de tous, il n'est donc pas nécessaire que je fasse quelque effort pour le changer, puisque je suis mauvais.

Lorsque j'ai entendu ces explications j'ai su que même si mes intentions envers mon amie étaient bonnes, le résultat en réalité était exactement à l'inverse. Mon cœur tomba, mais j'écoutais avec une attention redouble la juste manière de reprendre quelqu'un.

Le rav a continué à expliquer ce qu'était ''un reproche constructif '' selon le livre sacre du Zohar et du Likoute Moharan. On peut ''reprendre '' (dans le sens remettre les pendules à l'heure) de façon à ce que la personne en face ne fasse pas qu'entendre ce qu'on dit, mais qu' elle voudra, à l'écoute de ce que vous lui avez dit, vous serrer contre elle et vous embrasser, en signe de remerciement. Le secret est d'aimer et de croire. Le Zohar sacre nous dit '' si tu tiens la main du mauvais'' qui ne veut pas dire un homme mauvais mais quelqu'un qui ne prend pas le bon chemin, si tu réussi à l'aimer et a croire sincèrement qu'il peut changer – cela suffira pour l'influencer même sans mots.

le voulais plus que tout réparer les torts, et tellement les regrets étaient intenses que je décidai de faire appel de suite, à Dieu bénit soit-il, a voie haute : '' Pardon papa, je l'ai fait se convulser, j'ai fauter envers elle. Je lui ai demandé pardon mais elle est blessée et cela lui ai difficile de pardonner. Aides moi, papa, à réparer, il n'y a que toi qui puisse. Je l'aime du fond du cœur et je croie en elle. Je l'aime et je croie en elle. Je l'aime et je croie en elle avec mon cœur et mon âme ''.
je continuai à répéter ces phrases jusqu'à les sentir grandir et gronder en moi.

Il ne s'écoula pas une heure, qu'elle me téléphonait. '' Je pensais venir te voire aujourd'hui. Ça fait un moment que je ne suis pas venue chez toi.

Je lui ai bien sur dit qu'elle était la bienvenue, la joie me remplissait entièrement, totalement. Ce jour la lorsque nous nous sommes vues, j'ai sue qu'elle m'avait pardonnée.

'' Merci papa, ais-je dis avec émotion, merci de lui avoir ouvert le cœur, merci d'avoir répare ce que j'avais abime. Maintenant, de ce point précis, je peux lui tenir la main par amour et par foi sincère.

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