Le tapis magique

En ne me laissant pas aller à ce qui semble être la misère, je choisis une autre vie. Je change le disque qui joue dans ma tête et, à sa place, j’en mets un qui parle de joie et de potentiel…

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la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 04.04.21

Il y a environ un an de cela, je me suis mise à remercier Hachem pour être atteinte de la sclérose en plaques. Je ne trouvais pas les mots justes, au lieu de phrases, les larmes emplissaient ma bouche. Après quelques 40 ans passés à détester ce que cette maladie m’avait empêchée d’être, de faire, et à vivre en quasi-totale dépendance de la gentillesse des autres, ma vie a complètement changé avec la découverte de cet outil merveilleux qu’est la gratitude.

La gratitude change tout. Mes pensées ne sont plus remplies de peine, de pitié, et du désir d’être quelqu’un d’autre. Le simple fait d’exprimer ma gratitude pour la chose que j’ai toujours le plus détesté dans ma vie a ouvert la porte aux miracles qui viennent remplacer toute détresse existante.

Comment aurais-je pu savoir qu’exprimer sa gratitude était quelque chose de si puissant ? Maintenant, je comprends ce qui se passe. En exprimant ma gratitude pour ce que je ne parvenais pas à voir comme quelque chose de positif, j’ai révélé ce côté de ma maladie. Ce n’est plus quelque chose qui m’éloigne de la vie que je veux mener, maintenant, c’est le carburant principal de la vie que je mène.

Ce qui semblait absurde et presque risible est maintenant le tapis magique qui me fait m’envoler au-delà du naturel.

Quand je me présente devant Hachem, pleine de gratitude pour ce qui n’est, à première vue, que douloureux ; cela m’élève immédiatement au-delà de la nature. Les inconvénients et le stress de la maladie ne touchent même plus mon âme.

En ne me laissant pas aller à ce qui semble être la misère, je choisis une autre vie. Je change le disque qui joue dans ma tête et, à sa place, j’en mets un qui parle de joie et de potentiel…

Quand je refuse de ne voir les choses que d’un œil très humain, qui ne voit que le mauvais et qu’au contraire, je décide de ne voir que le bon dans cette maladie, cette attitude change la nature même de qui je suis. Je ne suis plus coincée à ressasser toutes les tentatives négatives et les tribulations de la maladie ; à la place, je perçois la joie de l’amour d’Hachem.

Il m’entoure de gens qui peuvent m’aider avec amour, et qui influencent ma vie de telle façon que la maladie n’est pas ce que je vois en premier. Tout d’abord, je regarde les cadeaux et l’abondance de l’étude de la Torah. Je ne suis plus prise dans un monde où le « ne pas pouvoir » domine. Maintenant, je peux, j’ai, je ferai, sont les signes distinctifs de cette vie.

Saisissez l’opportunité de remercier, de louer et d’aimer Hachem précisément pour les choses que vous n’avez pas et pour ce que vous ne pouvez pas faire. Avant même de vous en rendre compte, vous aussi, vous aurez un tapis magique sous les pieds qui vous transportera au-delà de la nature. Dans ce monde, on peut faire beaucoup avec ce qu’on a selon la façon dont on l’utilise. Arrêtez de vouloir ce que vous n’avez pas et utilisez plutôt ce temps précieux pour aimer ce que vous avez. Cet outil qui est si joliment décrit dans Le Jardin des louanges, vous changera la vie. Grâce au Rav Chalom Arouch, cet outil est accessible à tout un chacun pour prendre les reines de sa vie et ouvrir les portes de la nature afin de les dépasser et de s’élever plus haut.

Bien que mon expérience personnelle concerne la maladie, j’imagine que cet outil marche tout aussi bien pour n’importe quel manque, échec, absence, que l’on perçoit dans sa vie.

Six mois de mise en pratique ont changé 40 années de tristesse et de nostalgie. Grâce à la prière personnelle, l’honnêteté et le repentir, vous pourrez guérir en remerciant Hachem. Faites-le en profondeur, les changements arrivent.

Traduit par Carine Illouz

 

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