Yecha’yahou

Le prophète Isaïe. Considéré par les Sages du Talmud comme l'un des plus grands prophètes, après Moché.

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la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 06.04.21

Yecha’yahou
 
"Yecha’yahou" – le prophète Isaïe. Considéré par les Sages du Talmud comme l’un des plus grands prophètes, après Moché. Ses prophéties eurent lieu pendant le règne de quatre rois de Judée: Ouzia, Jotham, A’haz et Ye’hizqiyahou et au début du Roi Menaché qui – selon un avis dans la Guemara Yevamoth (49) – le tua.
 
Il fut le prophète qui – entre autres choses – prédit le ‘hourban (la destruction du premier Temple de Yerouchalayim) et prévint le peuple juif de son approche, à moins qu’il fasse techouva (qu’ils se repente).  
 
Yecha’yahou ne prédit pas seulement des futures punitions pour le peuple juif. De fait, c’est également lui qui prédit aux juifs un futur glorieux à l’époque de Machia’h (Messie). À cette époque, “le loup habitera avec la brebis et le tigre reposera avec le chevreau” (Yecha’yahou 11:6). Selon le Ramban, ceci doit être considéré au sens littéral, c’est à dire à un changement de la nature et un retour aux conditions qui existaient à l’époque du Gan Eden (le Jardin du Paradis). Selon le Rambam, ceci ne doit pas être pris au sens littéral, mais plutôt référence à un changement géopolitique profond dans le monde: le fin des guerres et la suprématie du peuple d’Israël. Toutes les nations reconnaîtront alors le Temple de Jérusalem comme le centre spirituel du monde et Hachem comme le véritable D-ieu.
 
Yecha’yahou critiqua le peuple pour son indulgence dans le luxe excessif (Yecha’yahou 3:16-26), la pratique de l’idolâtrie (2:6-10), l’injustice sociale (5:23) et la dépendance envers les royaumes étrangers pour leur aide, plutôt que de croire en Hachem (30:1-5).
 
Yecha’yahou prédit la fin de l’idolâtrie et la libération d’Israël: “Sion sera sauvée par la justice et par ses pénitents par la vertu” (1:27). C’est également lui qui a exprimé les paroles classiques de réconfort pour le peuple juif: “Consolez, consolez mon peuple” (40:1). Ces versets sont lus – à la haftara – le Chabath après Tich’a beAv, le Chabath Na’hamou (le Chabath de réconfort).
 

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