Bienvenue dans la famille bénie

Les gens justifient la limitation des naissances par mille raisons, mais oublient juste une chose : « Des enfants dans la maison c’est la bénédiction dans la maison ! »

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le rabbin Lazer Brody

Posté sur 17.03.21

Le planning familial n’est pas nouveau, Les gens justifient la limitation des naissances par mille raisons, mais oublient juste une chose : « Des enfants dans la maison c’est la bénédiction dans la maison ! »

Le Roi David, écrit dans le livre des psaumes [Tehillim]: «Ta femme sera comme une vigne féconde à l’intérieur de ta maison, tes fils, comme des plants d’olivier autour de ta table», Dans ce verset il décrit la situation optimale de la vie de famille. Apparemment, tout semblait bon et beau, jusqu’au moment ou sont arrivés des gens dans notre génération qui ont décidé de limiter le bonheur.  A quoi fais-je allusion ? Ces personnes pensent que les enfants sont une difficulté et un embarras. Selon leur pensée, il est fortement recommandé d’organiser tout depuis le début du mariage, ne pas avoir d’enfants puis faire des pauses de quelques années ou plus, avant d’avoir le prochain enfant. Le moyen qui avait pour but d’aider les femmes ayant des grossesses difficiles, comme celle qui ont souvent des avortements, et donc avaient besoin d’un moment de repos pour guérir et se renforcer, est devenu, chez les femmes qui utilisent les contraceptifs, le moyen  le plus répandu pour ne pas avoir d’enfants. Au lieu de voir la grande bénédiction, le bonheur, et la joie qui se trouvent dans une maison remplie d’enfants, elles ne voient que de la douleur. Rabbi Yehoshua nous l’a déjà dit sur le verset : «Voyez, le vrai don de l’Eternel, ce sont des fils; sa récompense, c’est le fruit de ses entrailles » , il a eu des enfants dans sa jeunesse, il en aura dans sa vieillesse. Celui qui s’est fatigué et a élevé des enfants, en général, a investi et consolidé, éduqué et encore éduqué, alors lorsqu’il deviendra plus âgé verra les fruits de son labeur, une famille vaste et majestueuse qui l’entoure avec amour et adoration, comme celui qui a construit un grand empire et une vaste assemblée. Sa vie est continuellement dans des joies. Chez tel enfant vient de naitre un petit et tel autre se fiance. Le second fait sa fête de H’oumach, et le cinquième fait sa coupe de cheveux. Ici un mariage et là bas une Brit Mila ou une bar Mitsva. En bref, il n’a pas besoin d’enlever ses habits de Chabbat  tellement les joies se suivent…A fortiori qu’il n’a pas besoin de ressentir ses maux et de courir chez le docteur, car sa joie est le remède à tout cela.
Lorsque ses amis le voient, sur le chemin de la synagogue entouré de tous ses petits enfants, il est certain qu’elles ne se sentent pas bien en sachant, qu’elles ont empêché cette bienfaisance dans leurs propres mains.

Celui qui organise trop sa vie de famille et limite le nombre de naissances pour une raison économique c’est parce qu’il craint qu’il lui manque et qu’il ne réussisse pas à faire subsister ses enfants, celui là a besoin de contempler et observer la chose la plus extraordinaire qui se passe sur terre- la Création d’un bébé. Lorsqu’il observera le fœtus qui se trouve dans la matrice de la mère, il doit savoir que sa Parnassa et sa nourriture sont déjà prévus et prêts. Car il ne peut pas travailler pour vivre, ses membres sont faibles, il ne peut même pas encore parler. D’où vient le fait qu’il vive et ne meurt pas de faim ? On s’aperçoit, alors, qu’il est vraiment sans crainte et n’a jamais passé une heure sans qu’il ne reçoive son repas, car il est connu que tout ce que la mère mange se transforme immédiatement en nourriture pour lui. Il n’y a rien à faire que de s’exalter et de dire : «Que tes œuvres sont grandes, ô Seigneur!». Si c’est ainsi, pourquoi craindre pour sa Parnassa quand il grandira ? Voila, tant qu’il sera sur le bon chemin, D’ lui apportera de façon certaine sa Parnassa. Ainsi celui qui mérite d’avoir la foi en D’ comprend que le Créateur nourrit et fait subsister tout, des cornes de bœufs jusqu’aux œufs des mites, et Lui seul donne le pain à chaque être de chair. De plus, si ce même Créateur ordonne à l’homme d’apporter des âmes dans ce monde, alors Il pourvoira à tous leurs   besoins, et ce n’est pas un acte intelligent de faire comme Paroh et de dire «Eh bien! Usons d’intelligence contre elle» [Chemot].

On raconte l’histoire d’un pauvre qui avait dix garçons et les faisait subsister avec une grande difficulté et de façon restreinte. Lorsqu’il remarqua qu’il n’était plus capable de les nourrir tous, il donna un de ses garçons à un riche pour qu’il travaille chez lui et comme salaire le fasse subsister. Pendant la nuit le pauvre rêva que se trouvait sur le toit de sa maison dix tuyaux, dans neuf des tuyaux coulait de l’eau mais dans le dixième rien ne coulait. Le matin en se réveillant, il se pressa pour demander au Rav le dénouement de ce rêve. Le Rav lui dit ainsi : «Pour les 9 enfants qui se trouvent chez toi D’ te donne pour eux leur Parnassa et toi tu la leur donnes, mais le dixième enfant, D’ fait passer sa Parnassa au riche qui le fait grandir dans sa maison ». En entendant cela, immédiatement le pauvre se dépêcha de ramener son fils à la maison, car il préféra sans doute que la parnassa de ce fils aussi passe par lui.
Nos sages ont expliqué le verset : «Pratiques la Tsedaka en tout temps!» – Comment est-il possible de faire de la Tsedaka tout le temps et à chaque instant ? Alors nos sages expliquent cela sur la situation de celui qui fait vivre ses enfants qui ne peuvent pas encore s’occuper de leur Parnassa.

Des enfants dans la maison c’est la bénédiction dans la maison ! Et je le répète, il est dommage que ce n’est pas le sentiment chez chacun d’entre nous ! Toute l’abondance et les bienfaits viennent de leur simplicité et de leur pureté, tout le bonheur et la joie au monde se rassemblent dans leurs yeux purs, alors pourquoi vouloir arrêter de force ce si doux repos de l’âme ?
Est-il permis de tuer ?
Aujourd’hui, un des actes qui autrefois était un des plus effrayants, est devenu habituel. Selon les lois des pays une personne qui tue, quelle est sa punition ? Au moins toute la vie derrière les barreaux. Un meurtre est le sommet du mal et de la méchanceté. Prendre la vie humaine – aucune raison ne justifie un tel acte si terrible. Nos poils se hérissent encore plus en entendant qu’on ne parle pas seulement d’un homme vis-à-vis de l’autre mais des parents qui tuent leurs propres enfants. Si on pense que ses assassins se baladent en liberté dans la rue, et que ne leur vient pas à l’esprit l’acte effrayant qu’ils ont accompli, quel sera notre comportement?   Celui d’une grande frayeur. On criera dans tous les sens pour les faire juger et les punir comme il le faut, n’est ce pas ? Alors pourquoi, cela devient si banal quand on parle de l’assassinat d’un fœtus, qui s’appelle un avortement ? Pourquoi, cela ne fait pas trembler toutes les associations ? Pourtant, un avortement est un meurtre à son sens simple, c’est comme viser avec un pistolet dans la tête de quelqu’un ! Le Zohar dit qu’une des trois personnes qui repousse la Cheh’ina est celle qui tue ses enfants, le Zohar ajoute aussi que le peuple d’Israel était méritant même dans l’exil d’Egypte parce qu’ils n’ont pas tué leur fœtus et ont accompli la Mitsva de se multiplier et de se fructifier. Pour plus de détails, se référer à d’autres articles sur le sujet comme : Les portes fermées …

Le fœtus dans le ventre de sa mère, déjà dans ses premiers mois, vie et respire, mange et évolue, il a des yeux et des sens et sensations. Lorsque quelqu’un réalise un avortement, il le tue tout simplement. Car quelle est la différence entre ce fœtus et un petit garçon de 2 ou 3 ans qui vous donne beaucoup de joie et de bonheur ? Est-ce qu’il existe une personne qui ne serait pas effrayée si quelqu’un avec un couteau, essaye de tuer ce petit ? Bien sur que non. Alors pourquoi cela ces gens ne tremblent pas lorsqu’un couteau est dirigé vers un fœtus qui vit et respire, une âme qui est déjà descendu dans ce fœtus envoyé par D’ ?
Que soit sa volonté qu’on mérite de faire le service divin avec plus de volonté et de joie, et de faire descendre d’autres âmes pures au monde qui rempliront notre maison de bonheur et d’abondance infinie, Amen.
Pour ceux qui comprennent l’hébreu ou l’anglais, et qui veulent compléter leur information, nous conseillons vivement le disque du Rav Arouch «les enfants sont la joie » ,ילדים זה שמחה » ».
 

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