En l’honneur de Jérusalem

Je passe devant un stand chargé de piles de h'alva de toutes les couleurs, puis devant un magasin de chaussures, et devant un magasin de musique...

2 Temps de lecture

Debbie Shapiro

Posté sur 29.05.22

Hier après-midi, j’ai fait une pause dans mon travail de rédaction, qui l’eut cru ? Je suis allée prier Min’ha au Kotel.

Alors que je marchais, j’avais l’impression de danser à chaque pas que je faisais dans la ville. Combien je les aime, les petits enfants juifs qui jouent au ballon et sautent à la corde dans les rues, au point qu’il est presque impossible de les traverser et de les dépasser.

Au coin d’une rue, je passai à côté de trois religieux qui étaient pris dans leur conversation. Lorsque je les dépassai, j’entendis l’un deux dire : « ça contredit Rachi… », cela me fit sourire. Je suis tellement fière de faire partie d’un peuple saint, d’une nation sainte, qui se met à discuter de paroles saintes à chaque occasion, même au coin d’une rue.

Quelques minutes plus tard, je passai près de deux mamans d’une étonnante simplicité, profitant de l’agréable fraicheur de la saison. Je les reconnus et nous nous saluâmes cordialement.

Lorsque j’approchai de la vieille ville, j’eus le souffle coupé devant la beauté des abords de la porte de Jaffa qui s’offrait à ma vue. Jérusalem ! Jérusalem chère à mon cœur ! Malgré le fait que j’habite la ville depuis des dizaines d’années, ici, dans le palais du roi, je suis toujours stupéfaite et reconnaissante pour cet immense mérite que j’ai de faire partie des habitants de cette ville merveilleuse.

Je traversai le kikar (la place) Tsahal en direction de la vieille ville, je passai sous la porte de Jaffa puis je tournai à gauche, vers le souk arabe. Je ne suis pas intéressée à acheter quoique ce soit de la multitude d’articles qu’on y vend, je passe juste rapidement mon chemin au milieu de la foule en essayant de ne pas glisser sur les pierres si lisses. Je me dépêche, il se fait tard et je veux prier Min’ha avant que le soleil ne se couche.

Je passe devant un stand chargé de piles de h’alva de toutes les couleurs, puis devant un magasin de chaussures, et devant un magasin de musique… Je me rapproche !

Je tourne à droite, vers les escaliers, je dépasse les bornes de contrôle. Enfin, je suis face au Kotel.

Dans quelques minutes, le soleil va se coucher. Pas une minute à perdre ! Je procède rapidement à l’ablution des mains et me dirige (presqu’en courant) vers le Kotel, mon cœur se languissant de prier le Créateur !

Grace à D.ieu, j’ai le mérite de vivre à Jérusalem. Puisse D.ieu donner ce mérite à chacun d’entre nous, chaque âme juive, que de résider dans la ville sainte, qui sera reconstruite rapidement et de nos jours, amen.

Traduit de l’hébreu par Carine Illouz

Ecrivez-nous ce que vous pensez!

Merci pour votre réponse!

Le commentaire sera publié après approbation

Ajouter un commentaire