Mon propre parcours

Les 49 jours du compte du Omer sont une période extrêmement propice, porteuse d’une énergie unique de connaissance de soi en profondeur, afin de vivre son potential...

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Edna Kadoch

Posté sur 17.03.21

Les 49 jours du compte du Omer sont une période extrêmement propice, porteuse d’une énergie unique de connaissance de soi en profondeur, afin de vivre son potentiel, d’extérioriser ses dons et ses capacités, ses talents et ses attributs. 

On a beaucoup voyagé à travers le pays et à l’étranger. On mettait des chaussures confortables, un chapeau sur la tête et un sac sur le dos. On prenait avec nous une carte ou un guide de randonneurs, puis on grimpait sur les montagnes et on redescendait dans la vallée, on admirait les paysages, les grands espaces, et on arrivait aussi dans des petits endroits cachés, des grottes sombres. Il y avait des jours de Sirocco et des jours de grands vents. On s’essoufflait dans les montées et on riait dans les descentes… En famille, entre amis, c’était génial.

Aujourd’hui, on va se lancer dans un des périples les plus uniques qui soient. Nous partons pour un voyage intérieur. Nous allons faire une rencontre avec nous-mêmes, quelques minutes par jour, dans un endroit différent pour notre esprit. Ce voyage sera ponctué d’étapes, de montées, il y aura du vent, qui se calmera parfois. Il y aura de grands espaces découverts et beaucoup d’autres endroits cachés, même des ravins qu’on n’a encore jamais vus.

C’est un voyage personnel, seul, mais vous pourrez partager avec votre famille et vos amis ce que vous verrez sur votre chemin. Les décors sont les vôtres, les expériences aussi. Le parcours est personnel : le vôtre, il est incroyablement sûr. Et la période la plus agréable pour faire ce voyage est le printemps.

Les 49 jours du compte du Omer sont une période extrêmement propice, porteuse d’une énergie unique de connaissance de soi en profondeur, afin de vivre son potentiel, d’extérioriser ses dons et ses capacités, ses talents et ses attributs. 

C’est un temps porteur d’une occasion unique de ne pas passer à côté de sa vie, de profiter de sa vie, d’être dans une dynamique d’action appropriée et d’influence partant du meilleur de soi. Car le bon, et c’est sa nature, va en grandissant.

Préparons-nous au voyage.

On prend notre feuille de route –le compte du Omer quotidien-, on se libère quelques minutes chaque jour et on y va.

C’est un périple de sept semaines.

La première semaine, on se baladera sur les chemins de la bonté (h’essed). Chacun observera sa façon de donner. On identifiera ce qui se passe en nous à ce niveau-là. Est-ce que l’on donne jusqu'à se sentir exploité ? Est-ce qu’on donne à tout le monde ou seulement à ceux à qui on a un intérêt à donner ? Est-ce qu’on se sent blessé par la personne à qui on a donné ? Et est-ce que notre don est excessif (double bonté) ou équilibré ?

La deuxième semaine, on empruntera les chemins du courage (guevoura). On clarifiera sa capacité à surmonter les choses et à se fixer des limites aux endroits où celles-ci sont floues et indistinctes.

La troisième semaine, on grimpera sur les sentiers de la gloire (tiferet). On découvrira quel concept on a de la beauté, la capacité de voir le beau côté de ce qui est laid, de voir le bon en chaque personne et en soi-même.

La quatrième semaine, on respirera sur le sommet de l’éternité (netsah’). De là-haut, chacun verra ses victoires et ce qui l’empêche de gagner quelques places dans son âme. On verra également sa capacité à persévérer et l’aspect éternel que l’on donne à ses actes et à ses sentiments.

La cinquième semaine, on se promènera sur les chemins de la splendeur (hod). Entre les arbres et les pierres, on verra tous ces lieux pour lesquels on peut remercier. On remerciera pour le bon et on découvrira que l’on doit remercier aussi pour ce qui nous parait mauvais, mais porte en lui beaucoup de bon.

La sixième semaine, on ira sur les chemins du fondement (yesod). On observera le fondement nécessaire à notre vie, aussi nécessaire que l’air qu’on respire. Et l’on verra quel est le moteur qui nous donne des forces.

La septième semaine, on découvrira les hauteurs de la royauté (malh’out). C’est le sommet. Là-haut, chacun verra sa capacité à se diriger dans la vie, on découvrira des endroits où, au lieu de la royauté, on a en nous de l’esclavage.

Et au terme du parcours ?

Retour à la maison ! A une vie simple et ordinaire, mais d’un point de vue différent de notre âme ! Un point de vue plein de bonté, d’héroïsme, de gloire, d’éternité, de splendeur, de fondement et de royauté. La même vie, mais une vie de roi.

Que ce voyage vous soit agréable…
 
 
 
 

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