Les trésors de sagesse de Rabbi Na’hman

Une personne qui néglige d'accomplir la mitswa de la souka s'isole de la bonté que D-ieu accorde aux hommes. Plutôt, cette personne tombe au niveau d'animal...

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la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 06.04.21

Une personne qui néglige d’accomplir la mitswa de la souka s’isole de la bonté que D-ieu accorde aux hommes. Plutôt, cette personne tombe au niveau d’animal…
     
1. La mitswa de la souka peut nous amener à ressentir l’éclat de l’abondance de D-ieu, grâce au roua’h haqodech (l’esprit de sainteté). Cette sensation correspond à un état spécial d’éclaircissement accordé à certaines personnes lorsqu’elles méritent d’entrer en contact avec des niveaux de dévotion qui transcendent les niveaux qu’elles ont acquis grâce à leurs propres efforts.
 
De fait, il existe des niveaux de sagesse divine qui sont accordés à certaines personnes, simplement par la bonté de D-ieu et sans qu’elles aient besoin de s’efforcer d’atteindre ce niveau spécifique. Le devoir de chaque personne dans ce monde consiste à travailler sur soi jusqu’au point de mériter de recevoir ces niveaux transcendantaux. Cela correspond à la véritable joie du monde à venir (21 : 3).
   
2. Le mérite de la mitswa de la souka est d’apporter la pureté du coeur. Lorsque notre coeur est pur, il est facile de s’exprimer devant D-ieu. Dans ce cas-là, nous trouverons toujours des mots et des prières nouveaux et originaux (156).
    
3. La souka est une segoula (remède) pour obtenir des enfants. La souka amène le soulagement des disputes et des désunions. Le mensonge est abandonné et la vérité obtient la suprématie. Le véritable enseignant de la génération est révélé et tout le monde retourne vers D-ieu et “l’adore d’un coeur unanime”. (Cephania 3:9) (Liqouté Moharan I, 48).
    
4. La prière intense, la Terre d’Israël et la mitswa de la souka représentent – en essence – un seul concept. Ces trois idées sont interdépendantes (Ibid.).
    
5. Une personne qui néglige d’accomplir la mitswa de la souka s’isole de la bonté que D-ieu accorde aux hommes. Plutôt, cette personne tombe au niveau d’animal et elle reçoit seulement ce que les animaux reçoivent habituellement. Cela est la cause de la mort du bétail et d’autres animaux avant leur heure, à D-ieu ne plaise (266).
     
6. Une personne qui accomplit la mitswa de la souka d’une façon adéquate, peut s’engager à construire, sans courir le risque de se faire mal. Construire est une occupation dangereuse, mais le précepte de la souka permet d’être protégé (Ibid.)
    
7. De la souka, vient la Tora. Par conséquent, lorsque nous entrons dans la souka, nous sommes recouverts de Tora (Ibid.)
    
8. La mitswa des quatre espèces – le loulav, l’èthrog, les hadassim et les ‘aravoth (les branches de saule) – amène la révélation du da’ath, la connaissance de D-ieu. Grâce à la mitswa des quatre espèces, nous pouvons prendre conscience du fait que la terre entière est remplie de la gloire de D-ieu. Nous pouvons apercevoir partout la présence de D-ieu, même dans les langues utilisées par les non juifs. Les personnes de tous les niveaux – même le plus bas – peuvent atteindre la connaissance de D-ieu et se rapprocher de Lui.
 
Cette mitswa nous aide à lier notre coeur à la connaissance de D-ieu et de cette façon, d’amener notre coeur sous notre contrôle. C’est cela qui nous amène à aimer D-ieu et grâce à notre amour pour D-ieu, nous révélons le véritable amour qu’il est possible d’avoir pour nous-mêmes. Ensuite, nous pouvons nous élever afin de recevoir la lumière de l’amour qui se trouve dans le da’ath. Cela est la “lumière cachée” mise en réserve pour les hommes véritablement pieux. En l’apercevant furtivement, les tsadiqim cachés et la Tora cachée sont révélés et une paix abondante se répand dans le monde (33).
     
9. L’èthrog dérive sa beauté du véritable tsadiq. Ce dernier est le “chef de la maison” pour le monde entier. Il s’ensuit que si nous acquérons un bel èthrog qui possède tous les signes de la beauté, nous mériterons de nous rapprocher du tsadiq. Nous serons “absorbés” en lui et nos yeux seront ouverts. Cela fonctionne également dans l’autre sens. Si nous sommes déjà proches des véritables tsadiqim, nous mériterons d’acquérir un merveilleux èthrog et de cette façon, nous pourrons remplir cette mitswa précieuse et merveilleuse d’une façon adéquate (Liqouté Moharan II, 67).
    
10. Il faut chercher de partout pour obtenir un splendide èthrog qui possède tous les signes de beauté. Il faut pleurer à Roch Hachana et à Yom Kipour pour mériter d’obtenir un tel èthrog. Il nous est impossible de comprendre l’immense caractère précieux et la profonde sainteté de la mitswa de l’èthrog. L’esprit humain est simplement incapable de comprendre entièrement cela.
 
Sachez qu’en réalisant cette mitswa – dans toute sa beauté – vous mériterez d’amener plus près le jour où notre Temple saint sera reconstruit dans sa splendeur et dans sa gloire. Puisse D-ieu désirer le reconstruire rapidement et à notre époque, Amen (La sagesse de Rabbi Na’hman 87).
      
11. Pour une discussion à propos de Hochana Rabba et de Sim’hath Tora, il faut étudier le Liqouté Moharan I, 74.
     
12. Chemini Atsereth opère le tiqoun (rectification) du jugement. En essence, il s’agit d’un tiqoun pour l’alliance sainte (voir Roch Hachana 9).

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