Une guérison stupéfiante – Vayiqra

Le Baal Shem Tov regarda le couple et dit : “Je suis vraiment désolé, mais je ne peux pas vous aider. Il saisit les kopecks sur la table et les jeta du haut des escaliers.

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le Ba'al Chem Tov

Posté sur 06.04.21

L'Éternel appela (vayiqra) Moïse et lui parla de la Tente d'assignation” (Lévitique 1:1)

Moïse était très humble. Par conséquent, il ne désirait pas écrire le mot “vayiqra” dans la Tora avec la lettre aleph comme dernière lettre. De fait, sous cette forme, “vayiqra” signifie “appela” et indique l'idée d'un statut élevé et d'amour. Plutôt, Moïse désirait écrire le mot “vayiqar”, l'expression habituelle pour appeler un homme du peuple, une personne simple.
 
Cependant, D-ieu ordonna à Moïse d'écrire “vayiqra” avec la lettre aleph car il voulait indiquer à Moïse qu'Il le tenait en grande estime. Moïse écrivit bel et bien le mot “vayiqra” avec un aleph, mais il diminua la taille de cette lettre. C'est la raison pour laquelle dans chaque Sefer Tora, le mot “vayiqra” est écrit avec un petit aleph. (Me'am Lo'ez)
 
Un certain couple – d'une pauvreté extrême – avait une fille qui était devenue subitement paralysée, que D-ieu nous préserve. Les parents emmenèrent leur fille chez plusieurs docteurs, mais aucun ne put la soigner, ni même indiquer la raison de cette paralysie soudaine. Désemparé et ne sans savoir ce qu'il devait faire d'autre, le couple décida de présenter leur fille à Rabbi Israël, le Baal Shem Tov.
 
La réputation de ce dernier était grande et tout le monde le considérait comme un homme saint, un faiseur de miracles et un guérisseur hors du commun. Pour être franc, le couple ne croyait pas vraiment à toutes ces histoires qu'on racontait à propos du Baal Shem Tov, mais que pouvait-il faire d'autre ?
 
Peu de temps après avoir pris cette décision, le couple apprit que le Baal Shem Tov se rendrait bientôt dans une ville voisine de la leur. Sans hésiter un instant, le mari et sa femme mirent leur fille paralysée dans leur chariot et ils se rendirent dans la grande ville. Leur cœur était rempli d'espoir, mais les nombreuses déceptions qu'ils avaient eues auparavant les faisaient rester sur une certaine réserve. Conséquemment, le voyage se déroula sans paroles inutiles.
 
En arrivant à leur hôtel, ils apprirent que le Baal Shem Tovy avait réservé également une chambre et qu'il se trouvait au second étage du bâtiment. Naturellement, ils virent une longue file de personnes monter et descendre dans les escaliers dans le but d'avoir un entretien avec le Baal Shem Tov et de recevoir une bénédiction du saint homme.
 
Après une longue attente, leur tour arriva enfin de rencontrer le Baal Shem Tov. Ils portèrent leur fille dans la pièce où se trouvait le faiseur de miracles. Le mari lui remit une note dans laquelle il lui demandait la guérison complète de leur fille.
 
Le Baal Shem Tov se saisit de la note, la lut et dit : “Avant de pouvoir vous donner une bénédiction pour la guérison de votre fille, je vous demande de me donner un rouble (égal à 100 kopecks).”
 
Le couple fut surpris. Le mari regarda sa femme, tandis qu'il mettait ses mains dans ses poches afin de compter les quelques pièces qui s'y trouvaient. La femme fit de même. Tout ce que le couple put trouver fut 27 kopecks. “Rabbi,” s'exclama le mari, “tout ce que nous avons sont ces 27 kopecks. Nous sommes très pauvres et cela est tout ce que nous possédons.”
 
Le Baal Shem Tov prit les 27 kopecks et les posa sur la table. Une fois cela fait, il déclara : “Je suis désolé, mais je ne puis vous aider à moins de recevoir le rouble que je vous ai demandé.”
 
Le couple chercha dans les quelques affaires que le mari et la femme avaient avec eux. Ils trouvèrent encore 12 kopecks ; le montant de leur fortune se montait donc à 39 kopecks. Rabbi, je vous en supplie, prenez cette somme. Nous n'avons rien d'autre” dit le mari.
 
Le Baal Shem Tov saisit les 12 kopecks et les posa sur la table, aux côtés des 27 kopecks qui s'y trouvaient déjà. Il dit : “Je vous l'ai déjà dit : je ne pourrai rien faire pour vous si je ne reçois pas un rouble.”
 
Mais Rabbi,” supplia la femme, “ceci est réellement tout ce que nous possédons. S'il vous plait, donnez une bénédiction à ma fille. Mon mari et moi-même sommes désespérés pour son état de santé.”
 
Le Baal Shem Tov regarda le couple et dit : “Je suis vraiment désolé, mais je ne peux pas vous aider. En ce qui concerne les 39 kopecks, cela n'est pas suffisant.” Il saisit les kopecks qui étaient sur la table et les jeta du haut des escaliers.
 
À cet instant, la fille sauta de son fauteuil et descendit les escaliers afin de ramasser les pièces qui s'étaient dispersées sur les marches. Le mari et la femme se regardèrent avec stupéfaction. Ensuite, ils regardèrent le Baal Shem Tov ; l'homme saint souriait.
 
Le mari et la femme se levèrent rapidement en rassemblant leurs affaires. Les deux se précipitèrent dans les escaliers en se criant l'un à l'autre : “Sortons d'ici immédiatement avant que le saint Rabbi pense réellement que c'est lui qui a soigné notre fille.”

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