Criez !

Dans notre exil actuel, notre seule option est de crier à D.ieu, tout comme nos ancêtres,ont fait en Égypte.

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Moché Neveloff

Posté sur 03.01.21

Dans notre exil actuel, notre seule option est de crier à D.ieu, tout comme nos ancêtres ;ont
fait en Égypte. Tout comme D.ieu a entendu leurs cris, Il entendra certainement les nôtres !
Avec la paracha de cette semaine, nous sommes maintenant entrés dans une phase
complètement nouvelle de l'histoire du peuple juif : l'esclavage en Égypte. Moché est envoyé
en Égypte pour commencer la rédemption des longues et dures années d'esclavage, la Torah
dit : « Pendant ces nombreux jours, il arriva que le roi d'Égypte mourut, et les enfants d'Israël
gémirent à cause de leur dur labeur et ils crièrent. Leurs cris à cause de leur dur travail monta
vers D.ieu. D.ieu entendit leurs gémissements, et Il se souvint de son alliance avec Avraham,
Yitzh'ak et Yaakov » (chapitre 2, versets 23-24).
Rabbi Natan commente que la période que nous commençons cette semaine ;appelle
Chovavim (qui est un acronyme pour les six premières parties de la Torah du livre de l;Exode
– Chemot, Vayera, Bo, Bechalach’, Yitro et Michpatim). Pendant cette période de l’année, de
nombreuses personnes ont coutume de jeûner et de crier vers Hachem avec des prières
supplémentaires de Techouva, car pendant ces jours nous lisons dans la Torah l’exil en
Égypte et la rédemption du peuple juif. Chose qu’ils ont méritée grâce à leurs cris. Nous
devons également crier à Hachem et prier pour notre rédemption, aujourd'hui, dans notre état
actuel d'exil, tout comme nos ancêtres l'ont fait en Égypte.
Rabbi Natan explique que la principale raison de toutes les souffrances et des diverses
expressions d'exil qu'une personne subit dans sa vie est un manque de connaissance (Daat),
qui est l'aspect de Chovavim. En plus ;être un acronyme comme expliqué ci-dessus, le mot
chovav signifie « espiègle » ou « méchant » en hébreu moderne. Sans une bonne
connaissance de la Torah et sans connexion à notre foi, nous errons dans le monde comme
une personne folle et espiègle. Cependant, si nous comprenons notre état actuel d'exil, et de
quelle manière nous courons après les désirs arbitraires de notre cœur sans chercher le
véritable but de la vie, alors sûrement, nous aurons la connaissance (daat) nécessaire pour
avoir pitié de nous-mêmes et pour crier et supplier abondamment Hachem, pour obtenir de
l'aide. Par la prière et les cris vers Hachem, il est possible de mériter « de donner naissance »
à la connaissance et à une conscience élargie. Ceci, à son tour, amène Hachem à entendre
les prières de la personne et à lui accorder plus de connaissances. Par nos prières, nous
pouvons mériter notre propre rédemption personnelle, qui à son tour rapproche la rédemption
générale du peuple juif. En effet, toutes nos souffrances en exil sont dues à un manque de
connaissances (Likutey Halahoth).
Notre salut dépend de;utilisation de notre pouvoir de parole pour prononcer des paroles de
prière, nous permettant de crier à Hachem. La parole est une expression de nos pensées et
de nos sentiments, et dans un sens plus profond, c'est une expression de notre âme. Rabbi
Nach'man dit, se basant sur le Saint Zohar et le Ari zal (Rabbi Yitzhak Luria zatsal), ;à
Pessah’, notre pouvoir de parole a quitté l'exil. C'est l'aspect de Pe-sach, qui signifie en
hébreu « la bouche ouverte et parlante ». Le Zohar explique que pendant l’exil en Égypte, le
discours du peuple juif était également en exil et qu’il ne pouvait pas prier avec des mots,
seulement avec des gémissements et des cris, comme le décrit la Torah ci-dessus (Sagesse

de Rabbi Nach'man, 88e Enseignement). De même, dans nos vies d'aujourd;hui, une grande
partie de notre propre rédemption personnelle de notre Égypte personnelle passe par le
pouvoir de la parole. Nous devons utiliser notre pouvoir de parole pour nous exprimer dans la
prière, ainsi que pour partager ce que nous traversons avec ceux qui sont proches de nous.
Je me sens fortement lié à cet enseignement. Je viens ;exprimer à Hachem il y a quelques
jours dans une prière personnelle que je sens que cela fait partie de ma galout’ (exil), dans la
mesure où souvent je ne suis pas capable de m'exprimer comme je le souhaite. Je ressens
cela à la fois dans ma connexion avec D.ieu et aussi dans mes relations personnelles avec
ma famille et avec d'autres amis et connaissances. Parfois, je ;arrive pas à poser mes
questions aux autres, et parfois il y a des mots que je veux exprimer de mon cœur, et je me
retiens et reste calme.
J'ai entendu dire que le daat (la connaissance) est quand nos cœurs et nos esprits sont
connectés et en harmonie. Souvent, notre cœur n’est pas d’accord ou ne veut pas suivre ce
que nous croyons être vrai dans notre esprit. Le retour à la vraie connaissance, c'est lorsque
notre esprit et notre cœur se reconnectent par la prière.
« En ce qui concerne la longueur de cet exil actuel qui s'appelle l'exil d'Edom… il y a pas de
conseil, de sagesse et de compréhension autre que de prier beaucoup de prières et de
supplications et de crier à Hachem sans mesure, car la prière est au-dessus de tout et
comprend toutes les cinquante portes de sainteté » (Effusion de l'âme, 82e enseignement).

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