Une aide sur la route

Parachat Mikets : Hachem nous aide à trouver notre mission sur terre quand nous nous égarons sur le mauvais chemin. Cela implique souvent tribulations douloureuses tests de foi...

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le rabbin Lazer Brody

Posté sur 17.03.21

Personne n'a dit que la vie dans ce monde était une partie de rigolade. Nous sommes venus ici pour accomplir une mission, et pas des plus simples. Chacun d'entre nous a une correction d'âme à effectuer, qui est beaucoup plus complexe qu’une chirurgie à cœur ouvert et souvent plus périlleuse. Qui plus est, nos sages ont dit qu'il est beaucoup plus facile d'apprendre la Guemara entière que de rectifier un trait de caractère négatif. En tant que tel, lorsque nous ne pouvons pas faire ce travail tout seuls, Hachem intervient et facilite notre tâche. Il nous aide également à trouver notre mission sur terre quand nous nous égarons sur le mauvais chemin. Cela implique souvent des tribulations douloureuses et des épreuves de foi.

Rabbi Nah’man enseigne que la véritable difficulté qui réside dans une épreuve n'est pas l’épreuve en elle-même, mais notre conscience spirituelle qui nous abandonne pendant les périodes difficiles, lorsque la peur, l'inquiétude et l'anxiété surpassent notre Emouna. La solution est donc de raviver notre conscience spirituelle et de renforcer notre Emouna. Plus facile à dire qu'à faire ? Pas vraiment. Voici quelques vérités sans équivoque dont chacun de nous doit se rappeler dans les moments difficiles :

1. Hachem est un Père aimant dans le ciel ; Il m'aime beaucoup plus que j'aime la personne la plus chère de ma vie. Cette épreuve vient de Lui seul.

2. Puisque mon épreuve vient seulement d’Hachem, et qu’Il est mon Père aimant dans le ciel, c’est forcément pour mon bien ultime, que je comprenne comment et pourquoi ou pas.

3. Puisque tout ce que fait Hachem est pour mon bien ultime, je devrais non seulement accepter Sa volonté et Son jugement, mais sincèrement le remercier pour cette épreuve aussi.

Une fois qu'une personne atteint le niveau où elle peut sincèrement remercier Hachem pour son épreuve, elle atteint une certaine proximité d’Hachem qu'elle n'avait pas auparavant. Puisque notre mission ultime dans la vie est de nous rapprocher d’Hachem, et que nos épreuves -quand on les aborde comme il faut- nous rapprochent d’Hachem, il en ressort qu’elles sont intrinsèquement bonnes ! De plus, du moment où une personne se rapproche sincèrement d’Hachem par des chansons et des expressions de gratitude, Hachem n'a plus besoin du catalyseur de l’épreuve. L'aide est en route ! Et la personne voit son salut, soudainement, quand elle ne l'attendait pas.

D’où apprenons-nous tous les principes ci-dessus ?

Le Midrach nous dit que Joseph chantait et dansait quand il était incarcéré dans le sombre cachot de sa prison en Égypte. Joseph savait que tout provenait d’Hachem et que c’était certainement pour le meilleur. Puisqu'il était toujours heureux, tout le monde l'aimait et il avait atteint un poste de responsabilité derrière les barreaux, avec des conditions bien meilleures que celles de tout prisonnier moyen. Joseph passait son temps à chanter des chansons de gratitude à Hachem. Logiquement, il ne pouvait pas voir la lumière au bout du tunnel. A son niveau, il ne pourrait jamais se marier ou avoir une famille. Mais un jour, tout d'un coup :

« Et ils le chassèrent du cachot… » (Genèse 41:14).
Non seulement Joseph a été libéré de prison, mais il est devenu le vice-roi de la nation la plus puissante du monde civilisé de l’époque.

La Torah est un modèle pour toutes les générations. L'histoire de Joseph n'est pas seulement un conte de chevet – c'est un commandement pour chacun d’entre nous, de nous mobiliser, de rejeter le désespoir et de bouger ! Appliquez les trois points susmentionnés à ce qui vous arrive, et vous constaterez avec quelle rapidité de l'aide se présentera sur votre chemin – ça marche !

Nos sages disent que le salut d'Hachem arrive en un clin d'œil. Quand une personne s'accroche à la Emouna et à la reconnaissance, elle peut être sure que l'aide rapide qu’il lui faut est en route. Rappelez-vous simplement ce que Rabbi Nah’man avait coutume de dire : il n'y a pas du tout de désespoir dans le monde.

Traduit par Carine Rivka Illouz

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