Un marché aux biens précieux – Béha’alotékha

Ce monde est un marché où nous devons acquérir des marchandises pour nous rendre dans des lieux éloignés. Dans ces lieux, nous rencontrerons la réussite…

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Rabbi Nathan

Posté sur 06.04.21

Moïse est Mon serviteur ; de toute Ma maison, c'est en lui que J'ai confiance.” (Devarim 12:7)

Ce monde est un marché où nous devons acquérir des marchandises pour nous rendre dans des lieux éloignés. Dans ces lieux, nous rencontrerons la réussite et éprouverons du plaisir grâce aux marchandises accumulées dans ce monde. Le profit sera immense.

Parce que nous ne voyons pas clair et qu'il nous est difficile de savoir de quelles marchandises nous devons nous équiper, D-ieu a envoyé le TsadiqMoché Rabbénou – pour nous informer quels sont les produits saints dont nous aurons besoin dans l'autre monde : tsitsith, mettre les tefilines et toutes les autres mitswoth.

Nous ne devons pas perdre notre temps en cherchant si nous réussirons avec les produits que le Tsadiq nous recommande de prendre. La personne qui interroge est non seulement un hérétique, mais aussi stupide, imprudente, bête et folle. De fait, peut-on être assez sot pour nous interroger à propos de l'homme dans lequel D-ieu a placé Sa confiance ? Peut-on essayer de le comprendre avec notre propre intellect, de chercher en quoi nous pourrions bénéficier des produits qu'il nous conseille de nous fournir ?

Une foire aux affaires saintes

Expliquons cela en nous servant d'une analogie. Imaginons que des personnes en qui nous avons entièrement confiance, des personnes sur lesquelles nous pouvons entièrement dépendre, nous informent que si nous venons avec empressement vendre une certaine marchandise dans un marché particulier, nous pourrons faire un immense profit. Pourtant, nous désirons prendre notre temps afin de réfléchir à la situation et découvrir par nous-mêmes si les marchandises en question méritent un tel empressement de notre part !

Pendant notre réflexion, aucune transaction n'a lieu, nous ne pouvons ni acquérir des biens, ni en vendre. Nous perdons notre temps avec des futilités et dans le vide le plus total. Lorsque nous arrivons à ce lieu, notre gêne est indescriptible : nous manquons de tout ! À plus forte raison, notre embarras sera grand si nous amenons avec nous des marchandises qui sont interdites à cet endroit où l'on inflige des punitions – amères, difficiles et sans fin – aux porteurs de tels produits. Pauvre de nous si nous vivons nous-mêmes cette gêne sans nom !

Le message est clair : Moché Rabbénou et tous les Tsadiqim – les prophètes, tous les Sages de la Michna et de la Guémara – ont écrit et nous ont encouragés à suivre la Tora de Moché. Ils nous ont dit que grâce à cela, nous rencontrerons le succès dans le monde à venir. Tous ces personnages en sont de confiance et ils sont remplis de sagesse et d'intelligence. Ce sont des personnes qui nous aiment réellement.

Nous ne voudrons certainement pas nous interroger à propos de leur motif, de leur intégrité. Ce que nous devons faire, c'est seulement suivre le chemin qu'ils nous montrent. De cette façon, nous pourrons vendre toutes les marchandises saintes que nous aurons : la Tora et les mitswoth. Nous n'avons pas besoin de perdre notre temps en nous interrogeant, en examinant leurs intentions, que D-ieu nous préserve. Plutôt, nous devons consacrer notre vie à rassembler les marchandises spéciales qui sont “plus chères que l'or et les perles.”

(Adapté de Rabbi Nathan de Breslev, Liqouté Halakhoth, Yoré De'a, Hilkhoth Guiloua'h, 4:3)

Reproduit avec l'aimable autorisation de www.davidtrauttman.com

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