Battre le cancer

Quand j’étais petite, le cancer, c’était une maladie réservée aux personnes âgées, très âgées ! Mais Hachem, un enfant de 4 ans ? Les conseils du Rav Aroush

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la rédaction de Breslev Israël

Posté sur 15.03.21

Il y a quelques semaines, un petit garçon de seulement 4 ans nous a quittés ; il avait un cancer de la moelle épinière, que D.ieu préserve. La semaine dernière, j’apprenais, en l’espace de vingt minutes, que deux personnes de mon entourage avaient, elles aussi, la maladie. J’ai commencé à réfléchir. Dans quelle époque vivons-nous ? Quand j’étais petite, le cancer, c’était une maladie réservée aux personnes âgées, très âgées ! Mais Hachem, un enfant de 4 ans ? Un adolescent de 15 ans ? Une mère de famille de 40 ans ?

J’ai toujours en tête les trois règles de la Emouna :
1. Tout est pour le bien
2. Tout vient d’Hachem
3. Quel message Hachem veut me faire passer ?
Donc j’ai mis en application, et j’ai réfléchi à ces trois points ; les deux premiers : évident et assez facile à accepter. Puis, arrivée au troisième, j’ai commencé à cogiter. Qu’est-ce qu’Hachem veut nous dire ? Tellement de gens ont cette sale maladie ! Des rabbanims, des personnes exemplaires, nous ont quittés récemment, dans la soixantaine. Même eux, Hachem ? La question du pourquoi n’intervient pas ici, puisque les deux premières règles de la Emouna nous permettent de ne pas nous embourber là-dedans.

J’ai alors appelé le Rav Lazer Brody, pour qu’il m’éclaire et m’aide à mieux comprendre. J’avais bien sur déjà mon idée, en réfléchissant à la singularité de notre époque, j’ai pensé portable, internet, Wi-Fi… J’ai réalisé combien on était envahi par tout ça ! Une pollution d’ondes et de réseaux qui rend l’air pur presque rare ! 

Je me suis remémorée mon enfance, dans les années quatre-vingt… Prendre le temps, être ensemble, manger tous autour de la table, apprendre à tricoter, écosser des petits pois… Le téléphone sonnait, « je réponds !!! » lançait un membre de la maisonnée, une tante éloignée prenait des nouvelles, on s’asseyait tous autour de cet appareil lourd, et celui qui avait de la chance attrapait l’écouteur et entendait toute la conversation. Le mode haut-parleur n’existait pas ! Parfois, on entendait quelqu’un décrocher le deuxième appareil à l’étage en dessous et se joindre à la conversation, ou bien on lui criait « raccroche », comme s’il n’entendait pas à travers le téléphone… Puis on raccrochait et l’on passait à autre chose.

Aujourd’hui, le téléphone est si léger… Il nous suit partout, et on a vraiment du mal à passer à autre chose.

Le Rav Brody m’a d’abord donne les conseils du Rav Shalom Arush afin que je les transmette aux familles des malades que je connais. Je les partage avec vous dans cet article, dans l’espoir d’aider le maximum de gens à guérir avec l’aide d’Hachem !

Le premier conseil est d’étudier le livre du Rav Arush : Le Jardin des Louanges. Dans ce livre, le Rav nous apprend à remercier pour chaque chose, et nous explique que la gratitude et le remerciement ouvrent toutes les portes !

Le second conseil est que tous les membres de la famille du malade se mettent à étudier chaque jour deux lois de Chmirate Halachone : le but est donc de se renforcer dans le domaine de la parole, ne pas parler sur son prochain, ne pas calomnier, mais aussi savoir dans quelles situations nous avons justement le devoir de parler et de ne pas nous taire.

Le troisième conseil, et certainement le plus dur à appliquer pour beaucoup de monde à notre époque, c’est de se déconnecter de tous les réseaux sociaux : WhatsApp, Facebook et tous leurs semblables. Internet de façon générale. Toutes ces plateformes sont de formidables tremplins pour le lachone hara, la mauvaise langue. Ragots, rumeurs, opinions sur les uns et les autres, moqueries, tout y passe à la loupe et ressort comme dans les amplis d’un concert au stade de France. Comme le Rav l’a écrit dans un récent article, cela ressemble à un cyber-éternuement : tous les microbes (que sont les commentaires, réactions, moqueries…) se propagent dans toutes les directions en un clic, « partage ».

Essayez de couper votre portable pendant une journée. Si vous faites Chabat, vous vous sentirez comme un Chabat en milieu de semaine ! Ça fait du bien !

Hachem ! Donne-nous la force ! On en est capable !
Puissions-nous voir le Machiah’ arriver très bientôt, nous délivrer de toutes nos dépendances et guérir tous les malades, amen !  

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