Enfin libre

Le débarquement de Jonathan Pollard en Israël est une sorte de révélation sur la venue du Machia'h.

Pollard et sa femme Esther ont atterri à l'aéroport Ben Gourion pendant Parasha Vayéchi, dans lequel Yaakov décrit la fin des temps.

Yaakov veut nous dire ce qui va se passer, mais il ne peut pas nous dire quand cela se produira.

La rédemption de Jonathan Pollard reflète la rédemption totale du peuple juif

Le 4 mars 1987, un juge l'a condamné à la réclusion à perpétuité. Une fois les portes refermées derrière lui, que se passerait-il s'il avait su avec certitude que sa prochaine bouffée d'air frais serait en 2015?

C'est comme être enfermé dans une salle de bain en sachant que vous ne pouvez pas sortir de ce trou vicié et infesté de souris avant 2055.

Quelqu'un peut-il survivre à une telle horreur mentale?

Pour survivre, il doit y avoir des rayons d'espoir, des gens pour vous soutenir dans les moments de désespoir, et une foi puissante en HaChem que tout ira pour le mieux.

Nous savons

Pendant des décennies, il semblait que Jonathan Pollard ne sortirait jamais de prison.

Parfois, l'espoir refait surface. Chaque concession majeure que les États-Unis demandaient à Israël était avec une carotte suspendue au-dessus de nous sur la promesse de la libération de Pollard.

Il y avait des moments où il pouvait presque sentir le houmous.

Mais c'était de courte durée, sa libération était toujours dans les poches des diplomates du département d'État.

Il y a eu des moments très proches de la libération, comme les accords de Wye en 1998, lorsque Bill Clinton était prêt à renvoyer Binyamin Netanyahu chez lui avec Jonathan à bord.

Dans sa cellule, il devait danser.

Mais plus tard, il a appris que la CIA avait personnellement menacé le président américain s'il faisait une telle chose.

i Pollard avait su que cela ferait plus de 30 ans, il aurait peut-être perdu espoir. Il aurait pu entrer dans une maniaco-dépression, à la recherche de choses comme la drogue, la télévision, n'importe quoi pour échapper à sa situation.

Mais l'avez-vous vu quand il est arrivé? Il est juif dans tous les sens du terme. Barbu et tout, il semble prêt à reconstruire Jérusalem à mains nues.

L'incertitude de son destin a solidifié sa foi.

Jour après jour, il priait. Comme beaucoup d'entre nous sa liberté. Il a étudié la Torah. Il s'est marié. Il est devenu un homme meilleur.

Chaque jour, il demandait à HaChem que la mer se sépare pour que je puisse sortir d'Égypte.

Et quand le jour vint enfin, il était prêt. Un homme nouveau.

La même chose se produira pour nous.

Si nous avions su que le Machia'h serait ici en 5781 (2021), quel espoir aurions-nous eu pendant les croisades? Combien de temps un prisonnier affamé d'Auschwitz pourrait-il endurer s'il avait su qu'il aurait encore 80 ans de souffrance?

Ne connaissant pas la date de notre rédemption, nous prions tous. Nous étudions tous. Nous travaillons tous dur et avec ce mérite nous prions HaChem qu'il nous envoie le Machia'h avec nos mérites.

À la fin de notre vie, ils nous demanderont si nous avons attendu le Machia'h tous les jours. M. Pollard nous apprend que ce qu'ils vont vraiment nous demander, c'est à quel point nous travaillons dur pour nous préparer pour ce jour.

Même après être sorti de prison et avoir attendu encore cinq ans en résidence surveillée. Après avoir attendu un autre mois pendant que sa femme subissait un traitement contre le cancer. Vint le jour.

Un matin, il était dans sa cellule en Egypte, le lendemain il était en Israël.

Sa vie a changé pour toujours. Il n'y a pas de retour en arrière de ce grand bond en avant.

Le jour viendra pour nous. Un matin, nous vous demanderons de nous suivre sur Facebook et le lendemain, nous reconstruirons notre Temple.

Nos vies changeront à jamais. Il n'y aura pas de retour en arrière par rapport à notre grand bond en avant.

Un Kiddush Hashem

https://www.youtube.com/watch?v=EnwXL8mUFXY

Descendant de l'avion d'El Al, respirant son premier souffle de vraie liberté, Jonathan Pollard est accueilli par le Premier ministre Binyamin Netanyahu.

M. Pollard embrasse d'abord la Terre d'Israël. Son épouse Esther, qui lutte contre le cancer, se penche aussi pour embrasser la Terre, luttant contre son propre corps pour le faire.

Ils récitent ensuite la bénédiction de Chehe'hyanou, reconnaissant notre Roi et sa compassion pour les avoir garder en vie jusqu'à ce jour béni.

Le Premier ministre, qui a fait pression sur trois présidents en 25 ans pour libérer Pollard, récite également Chehe'hyanou, félicitant HaChem de l'avoir maintenu en vie à ce jour.

D'abord la prière, puis le protocole.

C'est le peuple juif.

C'est la terre d'Israël.

Le protocole vient plus tard.

Le nouveau citoyen d'Israël a pris un bon départ.