L’âme de la femme rayonne !

Si un mari rencontre des difficultés importantes dans le domaine de ses revenus, il ne doit surtout pas chercher à économiser de l'argent en posant des obstacles devant sa femme…

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le Rav Shalom Arush

Posté sur 06.04.21

Le rayonnement de l'âme de la femme

Il est important de savoir que les revenus d'une personne lui sont accordés par le Ciel en fonction du rayonnement de l'âme de sa femme. Cela a été expliqué par Rabbi Na'hman de Breslev dans le Liqouté Moharan (I, 69) :
 
“L'essentiel de l'argent dont dispose une personne lui est accordé par l'entremise de son épouse (Zohar Tazriy'a 52). De fait, c'est grâce au rayonnement de l'âme de sa femme qu'une personne reçoit l'argent qui lui revient. Ainsi, en fonction de l'étincellement et du développement des lumières de l'âme de sa femme, on accorde à son mari l'argent qui doit lui revenir. Cela s'explique par le fait que l'argent possède un aspect de lumière [car il provient du même endroit que l'âme], comme cela a été expliqué dans les écrits du Arizal.”
 
En d'autres termes, lorsqu'une femme est heureuse et joyeuse, son âme s'agrandit – au sens spirituel du terme – et son mari peut recevoir alors l'abondance dans le domaine matériel. Par conséquent, il n'existe pas de plus grande erreur que d'oppresser l'âme de sa femme en lui disputant son droit de dépenser l'argent du couple ou de vouloir lui empêcher de se procurer ce qu'elle veut.
 
Dans les deux cas, cela aboutit à la situation où la femme pense qu'elle ne peut pas utiliser l'argent à sa guise et qu'elle ne peut pas acheter ce dont elle a besoin. De fait, dès l'instant où une femme a l'impression d'être étouffée, le rayonnement de son âme diminue, ce qui produit l'effet identique sur les revenus de son mari.
 
Nous apprenons de cela que lorsqu'un mari se dispute avec sa femme – à propos de ses dépenses – il scie la branche sur laquelle il est assit. Parce qu'il désire économiser quelques euros, en réalité, il en perd infiniment plus. Ce que ce mari fait, c'est de diminuer le rayonnement de l'âme de sa femme, ce qui lui fait perdre tous ses revenus. Celui-ci a tout simplement oublié que l'argent qu'il recevait lui était donné en tenant compte de la lumière émise par l'âme de sa femme !
 
Si un mari rencontre des difficultés importantes dans le domaine de ses revenus, il ne doit surtout pas chercher à économiser de l'argent en posant des obstacles devant sa femme. Même si le mari peut penser qu'une telle attitude pourrait lui permettre d'économiser des grandes sommes, il est évident que cela ne résoudra pas ses problèmes. De fait, l'inverse est vrai : nous avons expliqué la raison pour laquelle un mari qui agit de la sorte aggrave en réalité sa situation.
 
Plutôt, la véritable solution consiste à ce que nous avons dit précédemment : que le mari commence à rassembler son courage et qu'il fasse ce qui doit être fait pour qu'il puisse continuer à garantir le train de vie de sa femme. C'est pour cela qu'il doit commencer par se tourner vers D-ieu et déverser tout ce qu'il a sur le cœur. Il doit se repentir et faire tous les efforts dont il est capable. S'il y a une vérité à laquelle il ne peut pas échapper, c'est celle selon laquelle il lui revient de garantir les revenus de sa femme et de faire face à ses obligations, avec tout ce que cela signifie.
 
De plus, cela n'est pas suffisant. Il est également interdit à l'homme de s'attendre à ce que sa femme comprenne la situation dans lequel il se trouve ou qu'elle l'aide dans sa recherche de revenus. Plutôt, il doit faire son maximum pour la rendre heureuse, lui offrir les cadeaux qu'elle mérite, lui fournir l'argent dont elle a besoin pour ses dépenses…
 
Ne pas être mesquins
 
Lorsqu'un mari se dispute avec sa femme à propos de l'argent que celle-ci dépense – même s'il s'agit de milliers d'euros et que selon lui, elle pourrait économiser cette somme – il se comporte en réalité comme une personne qui est déjà submergée par les dettes. Selon Rabbi Na'hman, un tel comportement fait preuve d'un manque évident d'intelligence. Un mari qui commence à calculer toutes les sortes de dépenses que sa femme fait agit comme si cela pourrait l'aider à résoudre ses problèmes financiers. C'est exactement cela qui est une preuve de manque d'intelligence.
 
Ce mari est incapable de réfléchir d'une façon adéquate et de prendre conscience que ces calculs ne riment à rien et qu'il aurait plutôt intérêt à essayer d'atteindre la source de ses revenus : le Créateur Lui-même. De fait, c'est D-ieu qui a ordonné au mari de subvenir aux besoins de sa femme, de la respecter et de la rendre heureuse.
 
Ainsi, plutôt que d'être mesquin envers sa femme, un mari qui désire sortir du cercle vicieux de ses dettes doit réaliser qu'il doit faire preuve d'une grande intelligence. Il doit donner à sa femme l'argent dont elle a besoin pour répondre aux désirs de son cœur et il doit faire cela en lui faisant sentir que tel est son plaisir : qu'elle utilise l'argent qu'il gagne comme elle l'entend.
 
Un homme doit avoir confiance que cette attitude – qui consiste à ouvrir largement sa main et son cœur – aura une conséquence directe : celle d'ouvrir la main – si l'on peut parler ainsi – du Créateur et d'augmenter les revenus dont il disposait jusqu'à maintenant. À son tour, cela permettra au mari de le mettre dans une situation enviable : celle où il pourra donner encore plus d'argent à sa femme !
 
Penser à autre chose que l'argent
 
Dès l'instant où un mari donne de l'argent à sa femme, il doit en oublier l'existence. En aucun cas, il doit prêter attention à ce que sa femme fait avec cet argent. À plus forte raison, il ne doit pas chercher à connaître la nature des dépenses qu'elle a faites. Ce que le mari a donné à sa femme représente l'argent qu'il est obligé de lui donner et celle-ci peut en disposer à sa guise.
 
Si un mari se trouve dans une situation financière difficile, mais qu'il est tout de même un homme digne de ce nom et courageux, il doit faire tout ce qu'il peut pour ne pas modifier d'un iota son attitude envers sa femme. Nous l'avons dit précédemment : ses problèmes sont les siens et pas ceux de sa femme. Il s'est marié avec elle sous la condition de subvenir à ses besoins et sa situation périlleuse ne change pas les conditions du mariage : il doit faire face à ses responsabilités, quoi qu'il lui en coûte.  
  
 
À suivre…

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