Un mariage dans la pureté

Les couples qui se marient tôt et respectent les lois de la pureté familiale reçoivent des bénédictions sans fin. Notamment une richesse particulière : la joie de...

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le Rav Shalom Arush

Posté sur 06.04.21

Autorisation rabbinique

Lorsqu’une femme a de réels problèmes de santé, elle peut éventuellement prendre les mesures nécessaires afin d’éviter de se retrouver enceinte. Pour avoir une telle autorisation, une femme doit consulter une autorité rabbinique compétente. Le rabbin doit pouvoir peser le pour et le contre de chaque alternative avant de donner son accord pour justifier une mesure contraceptive.
 
Lorsqu’une femme a reçut l’autorisation d’un rabbin pour empêcher une grossesse, elle doit faire extrêmement attention à suivre d’une façon méticuleuse les indications qu’elle a reçues. Par exemple : si le rabbin a autorisé un traitement – pendant une période déterminée – pour permettre à une femme de ne pas être enceinte, celle-ci doit y mettre fin dès la conclusion de cette période. Dans le cas où un rallongement de cette période semblerait justifier aux yeux de la femme, elle doit en faire part au rabbin et lui demander l’autorisation de le prolonger.
 
Certaines personnes ont déjà pris des mesures préventives sans en avoir demandé préalablement l’autorisation à une autorité rabbinique. Dans leur cas, la première chose qu’elles doivent faire consiste à interrompre le traitement qu’elles suivent ou à subir l’opération chirurgicale nécessaire pour revenir à la situation dans laquelle elles se trouvaient auparavant. Les personnes qui ont agit de la sorte doivent savoir qu’elles doivent faire téchouva (se repentir) pour ce qu’elles n’auraient jamais dû faire.
 
Dans certains cas, ce qui a été fait est irréversible. Le traitement médical suivi – ou l’opération chirurgicale subie – a rendu la femme stérile pour toujours. Il est indéniable que la gravité de ce qui a été fait est plus importante que dans les cas où la femme peut changer d’avis et rectifier ses erreurs. C’est pour cela qu’une femme dans cette situation doit impérativement consulter un rabbin compétent afin de déterminer les actions qui permettront éventuellement de se repentir.
 
La pureté sexuelle
 
Lorsqu’un homme agit d’une façon qui empêche sa femme de se retrouver enceinte – en ne laissant pas aller sa semence là où elle devrait aller – il ajoute à la transgression qu’il a déjà commise, celle de la perte inutile de sa semence. Cette transgression fait partie des plus graves de la Tora. De fait, si un homme commet une telle action, cela équivaut à transgresser l’ensemble de la Tora.
 
Contre une telle personne, les décrets divins s’abattent avec dureté, particulièrement dans le domaine des moyens de subsistance ; c’est ce type de personnes qui risquent – plus que les autres – de se retrouver continuellement endettées et de ne pas pouvoir rembourser ce qu’elles doivent.
 
Les lois de la pureté
 
Nous avons déjà dit précédemment que toutes les bénédictions que l’homme reçoit du Ciel dépendent de la qualité de son mariage. Ceci correspond à ce qui est dit dans la Guémara Yévamoth 62a : “Un homme qui n’a pas de femme ne peut pas être joyeux, il ne peut pas recevoir de bénédictions et ce qui est plaisant le fuit.”
 
De fait, l'institution du mariage a été fondée dans le but de nous permettre de recevoir des bénédictions du Ciel. Afin que cela se réalise, il est impératif que chaque union soit basée sur les lois de la pureté familiale. Une femme qui se ne rend pas régulièrement au miqvé (bain rituel) – comme l'exige la halakha – commet, et fait commettre à son mari, une interdiction grave. Cette interdiction est écrite dans la Tora d'une façon claire (Lévitique 18:19) : “lorsqu'une femme est nidda (impure), n'approche point d'elle.”
 
Les couples qui ne respectent pas cette règle élémentaire doivent s'attendre à recevoir une punition sévère du Ciel. Dans tous les cas, doivent-ils s'étonner si leur vie est remplie de difficultés, d'échecs et de souffrances ? La première de ces punitions est d'ôter à l'homme son moyen de subsistance et de l'enfoncer dans les dettes. De plus, cette punition concerne seulement le monde présent. Il faut savoir qu'une punition plus grande et plus terrible l'attend plus tard : dans le monde futur, que D-ieu nous préserve.     
 
Le mariage ? Le plus tôt !
 
De nos jours, nous vivons dans un monde où la majorité des personnes pensent qu'avant de se marier, elles doivent entrer dans une “relation d'affaires” avec leur futur conjoint-e. Ainsi, il est fréquent d'entendre les parents dire à leurs enfants que la chose la plus importante consiste à sortir pendant quelques années avec le futur partenaire possible. Également, selon ces parents, il est important de finir que leurs enfants finissent leurs études, travaillent quelques temps afin d'économiser. Lorsque tout cela aura été fait, on pensera alors à célébrer les noces. Tout cela semble d'une logique imparable.  
 
Pourtant, la vérité est différente. De fait, la plupart des personnes qui se comportent de la sorte ne rencontrent pas le succès : les économies qu'elles espéraient faire ne voient jamais le jour et leur couple se fonde sur des bases déficientes et qui – un jour ou l'autre – rencontre l'échec. D'autre part, les personnes qui se marient plus tôt et qui se préoccupent seulement après d'unir leurs efforts pour fonder un couple durable, voient leur tentative souvent couronnée de succès.
 
Ces couples sont ceux qui parviennent à mettre un peu d'argent de côté, à acheter un appartement, des meubles et tout ce qu'il leur faut pour vivre une vie décente.
 
La question mérite d'être posée : pour quelle raison cela doit-il se passer ainsi ?
 
On pense à tort qu'un homme qui n'est pas marié n'est pas pris à la gorge. Cet homme-là – pense-t-on – n'a pas d'hypothèque à rembourser ou de loyer à payer ; il n'a pas à dépenser son argent pour acheter des meubles… De la sorte, on croit qu'il pourra plus facilement économiser son argent et réussir à mettre une certaine somme de côté.
 
Cependant, la réalité nous permet de constater qu'il en va autrement. La raison est que les bénédictions que nous recevons dans ce monde viennent du Ciel. Les couples qui remettent au lendemain leur mariage font face à une dure réalité : celles des transgressions graves et inévitables qu'ils commettent dans le domaine sexuel.
 
Lorsque des personnes s'“unissent” en l'absence de la célébration religieuse et officielle du mariage, du respect des lois de la pureté familiale et de tout ce qui est la “marque” de la vie des couples juifs, ils causent un énorme dégât autour d'eux.
 
Leur punition est rapide à venir et sévère dans sa nature : leur moyen de subsistance leur est ôté, les dettes deviennent leur lot quotidien, les dommages de toutes sortes les accompagnent peu importe où ils vont et ce qu'ils font. Un jour ou l'autre, ces couples font face à une situation à laquelle ils n'avaient jamais pensé devoir s'affronter : la pauvreté et la misère dans les domaines matériel, affectif et spirituel.
 
D'autre part, les couples qui se sont mariés tôt et qui respectent les lois de la pureté familiale reçoivent des bénédictions sans fin du Ciel. Pour avoir décidé de respecter ce qui est écrit dans la Tora, ces couples reçoivent une richesse d'un type particulier : la joie et le bonheur de suivre la voie d'Hachem !
 
Ainsi, en dépit de toutes les dépenses auxquelles ils doivent faire face, ils réussissent à mettre un peu d'argent de côté. En quelques années, ils parviennent à acheter un appartement, à vivre d'une façon honorable, à marier leurs enfants, etc.
 
Heureux sont ces couples à qui il ne manque rien et qui réussissent dans la vie : ce sont eux qui avancent dans la bonne direction !
     
 
À suivre…

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