Perles de richesse[3]-La Segoula

L’homme ne dira pas : lorsque j’aurai beaucoup d’argent, ou au moins quand je serais plus stable dans ma Parnassa, alors je donnerai la Tsedaka...

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le Rav Shalom Arush

Posté sur 17.03.21

 Jeux d’argent

Les jeux de hasard sont une très mauvaise chose. Les jeux d’argent entraînent de grandes pertes, et de plus, il y a une grande probabilité que la personne en deviendra dépendante. Il faut savoir qu’une personne qui dépend des jeux d’argent, il lui est difficile de s’en débarrasser plus que pour toutes les autres dépendances. Même dans les jeux de loterie, il existe une possibilité de dépendance.
Ce phénomène est aussi le signe d’un énorme manque d’Emouna[foi]. Beaucoup de gens signent même un abonnement avec des entreprises de loteries. Ces personnes  pensent, que les «numéros» peuvent leur procurer le gain tant désiré. Ce qui entraine qu’à la place de prier D’, ils sont presque capables de prier les «numéros», H’as Vechalom. Seul, l’Eternel décide de qui sera pauvre et de qui sera riche, qui sera en bas de l’échelle et qui sera en haut, Lui et personne ni rien d’autre !

Tu n’as pas d’argent ? –donne de laTsedaka !

L’homme ne dira pas : lorsque j’aurai beaucoup d’argent, ou au moins quand je serais plus stable dans ma Parnassa, alors je donnerai la Tsedaka. Comment puis-je donner un cinquième de mes ressources à la Tsedaka, alors que mon salaire ne suffit pas à ma subsistance ?
Contre cette fausse pensée, Rabbi Avira a donné cette explication dans la Guemara: « Si l’homme remarque que son salaire est restreint, il en fera de la tsedaka [charité]» [Traité de Guitin 7], et à fortiori lorsque son salaire est plus important. Ecoute et apprend : si une personne gagne, par exemple, 5000 shekels par mois, et si, dans tous les cas, cette somme ne suffit pas pour couvrir ses besoins et ceux de sa famille, le conseil à lui donner est de consacrer 1000 shekels [un cinquième] à la Tsedaka , sur ces 5000 shekels…     

Tu es sûrement étonné et te poses la question : «Comment est-ce possible ?! Si 5000 shekels ne lui suffisent pas, comment peut-il vivre avec seulement 4000 shekels ?! » Et la réponse est : «Oui ! C’est l’intelligence de la Tora, c’est l’intelligence de la Emouna ! Et Pourquoi ? …»
Si une personne reçoit un salaire moindre que ce qu’exigent ses besoins, cela veut dire que D’ lui donne sa Parnassa de façon restreinte, c'est-à-dire selon la loi stricte [ Din]. C’est pourquoi, s’il veut que D’ se comporte avec lui avec miséricorde, et lui donne plus que ce qui lui est fixé selon la loi, alors c’est à lui de donner la Tsedaka. HakadochBarouh’ hou dirige ainsi Son monde : plus la personne donne de la Tsedaka, plus D’ lui donne de la Parnassa, car il existe un principe «Celui qui est bienfaisant avec toutes les créatures, les cieux seront bienfaisants avec lui » [ Chabbat 151].

Des gens du dehors seront là pour faire paître vos troupeaux

Il est aussi rapporté [Likoute moharan partie 2, 4], que le bénéfice de la Tsedaka est immense, car la Tsedakasert en permanence. Les besoins du corps sont nombreux, et même les besoins essentiels sont importants et nombreux : la nourriture, les vêtements, l’habitation, à un tel point qu’il est possible de perdre toute sa vie rien que pour ce qui est essentiel. En fait, la Parnassa est la chose principale qui occupe, dérange et inquiète la personne dans ce monde ci.
Ceci est surprenant, car si la bonté divine nous inondait, nous n’aurions même pas besoin de faire un quelconque travail pour recevoir notre Parnassa, parce qu’il est évident que D’ peut nourrir et subvenir à tous les besoins de toutes les créatures sans aucun effort humain. N’est-ce pas que le Créateur a tout créé à partir du vide complet, quand il n’y avait pas encore d’homme sur terre, et sans qu’il y ait un effort, un réveil venant d’en bas produit par un homme. Pourtant, D’ créa des mondes si grands, et tous par sa miséricorde et sa bonté comme il est écrit : « Le monde par la bonté se construit ». [Tehilim]
Puisque  Lui, Saint, a pu créer de tels mondes sans aucun effort et éveil humain, simplement grâce à Sa bonté, Il peut évidemment nourrir, remplir, faire subsister, faire vivre, et faire exister tous les mondes rien que par sa bonté. Ainsi, nous, de cette façon, n’aurions pas besoin de faire un quelconque travail ou effort, nos besoins essentiels auraient été satisfaits par le travail d’autres, comme il est écrit : «Des gens du dehors seront là pour faire paître vos troupeaux…; des fils d'étrangers seront vos laboureurs et vos vignerons. 6 Et vous, vous serez appelés prêtres de l'Eternel… » [Isaïe 61]

Si nous faisions taire notre cruauté intérieure  et donnions la Tsedaka, nous mériterions de voir que la bonté divine nous comble, et donc nous n’aurions pas besoin du moindre effort, et même les travaux nécessaires seraient faits par d’autres. Il ressort de cela, que toutes les inquiétudes générées par les énormes besoins nécessaires à notre subsistance, s’annulent, et tout cela grâce à laTsedaka.
En conclusion : grâce à la tsedaka de l’homme, révélatrice de sa bienfaisance et de sa bonté envers les créatures, D’ se comportera envers l’homme avec bonté et bienfaisance et lui donnera sa Parnassa sans que celui-ci ne produise aucun effort.
Si une personne dit : « Mon salaire ne me suffit pas, et je vais donner à d’autres ?! » Dans ce cas, du ciel on lui répondra : si tu te préoccupes de toi-même, s’il te plait, continue à te préoccuper de toi-même. Pourquoi, D’ se préoccuperait-Il  de toi ? Mais si tu dis, même en étant un peu stressé, que tu te préoccupes des autres qui sont dans le besoin, au delà de ton simple calcul, alors on s’occupera de toi, même lorsque cela ne devait pas te revenir…
Il est aussi écrit : « Par la faute de la négligence des prélèvements des Troumots et Maaserots, le salaire se perd et les hommes courent après leur parnassa, et n’arrivent pas à l’attraper » [le livre des midots, Mamon 50]. Il est aussi écrit :« Celui qui ne fait pas jouir d’autres personnes de son argent, alors les voleurs viennent chez lui » [là-bas], et aussi «celui qui relève sa main de la tsedaka, des voleurs lui tombent dessus » [livres des midots ,vols].
Il faut savoir : L’argent, dont on prélève un cinquième pour la Tsedaka, est béni. C’est une Segoula, une chose de valeur, qui n’est pas logique. Considérons deux personnes qui ont exactement le même salaire, la même somme: celui qui donne 20 % de ce salaire à la Tsedaka, verra la bénédiction et la réussite sur son chemin, beaucoup plus que son ami qui ne prélèverait qu’un dixième de son salaire.
 

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