Joyeux de sa part

«L'homme et l'argent non pas d'existence ensemble – ou bien on prend l'argent de l'homme, ou bien on prend l'homme de son argent !»...

4 Temps de lecture

le Rav Shalom Arush

Posté sur 17.03.21

Perles de richesse [2]-Joyeux de sa part           
Extraits du livre «Le Jardin de la richesse »

 
Une difficile séparation
 
Un homme croyant n'est pas radin, car il croit en D' et non en son argent, et il sait aussi qu'il existe un principe qui ne changera jamais : «L'homme et l'argent non pas d'existence ensemble – ou bien on prend l'argent de l'homme, ou bien on prend l'homme de son argent !»
 
Selon cette règle, l’homme qui se repose sur son argent, se repose en fait sur une chose : son argent se détachera très certainement de lui de l’une ou l’autre des deux  façons énoncées plus haut :
 
Ou bien on lui prendra son argent- comme les histoires que l’on entend tous les jours, selon lesquelles des hommes ont couru et se sont dépassés toute leur vie pour gagner de l'argent, et en plus l'ont protégé avec plusieurs gardes, et  à la fin ils ont tout perdu et sont morts avec des dettes, que D' nous en préserve. Et tout ce qu'ils ont laissé derrière eux à leurs héritiers, n’est qu’un paquet de problèmes et de dettes.
 
Ou bien on séparera l’homme de son argent- c'est-à-dire, que l'argent lui restera mais l'homme sera obligé de s'en séparer, soit tout simplement en décédant, soit que tout simplement il ne pourra pas jouir de son argent – comme on le voit quand des gens riches sont atteints de toutes sortes de maladies et qu’ils n'ont plus la possibilité de jouir de leur argent. Alors ils avouent  qu'ils auraient préféré la santé à tout leur argent et leur richesse, laquelle ne peut pas les délivrer de leur énorme souffrance. Il ressort de cela, qu'ils ont gaspillé leur santé pour acquérir plus d'argent, et maintenant ils gaspillent leur argent pour se rendre la santé…
 
Joyeux de sa part            
 
L'homme doit être heureux de sa part, chacun selon comment D' la lui attribue. Il ne faut pas gaspiller son argent pour soi ou pour sa famille plus que ce que l’on possède, et ne pas multiplier les superflus. Il ne faut pas, comme beaucoup de gens ont coutume de faire, dilapider son argent pour vivre avec du luxe et avec aise plus que ses possibilités, et s'engouffrer dans les dettes et les difficultés pour servir son honneur et  son orgueil. Malheureusement, cela conduit toujours à de grands dégâts matériels et surtout spirituels, car cela éloigne l’homme de la crainte de D' et de  l'accomplissement de la Tora.
Les gens qui ne se contentent pas de la Parnassa que D' leur offre, et qui vivent dans une aisance plus grande que ce que leur permet leur argent pour servir leur orgueil et leur honneur, le verset dit à leur propos : «Et le ventre des mauvais [Rechaim] est manquant » [Michlei 13]. C'est à dire qu'ils vivent tout le temps avec le sentiment de  manque. C'est pourquoi, il faut toujours se contenter de la Parnassa que D'offre à chacun, et prélever le Maaser de cette Parnassa, comme il est dit dans le Choulh'an Arouh'.
 
Ce qui t'est fixé, arrivera jusqu'à toi.
 
Le monde des affaires et du commerce est plein d'épreuves d'Emouna. A chaque instant, le commerçant se trouve dans un test d'Emouna.  Ou bien il sait avec Emouna que sa Parnassa lui est fixée par D', et alors il est calme, joyeux et fait toutes ses affaires avecEmouna, patience ,droiture et aptitude, ou bien il pense que sa parnassa est fonction de ses efforts ,et alors il devient nerveux, stressé et puis il multiplie les efforts, avec toutes sortes d'astuces et parfois même il en existe qui arrivent à utiliser la ruse.
Tout repose sur la simple Emouna , que toute la Parnassa de l'homme lui est fixée par D' avec exactitude. Le «libre-arbitre» qui se trouve dans la main de l'homme consiste seulement à choisir par quel « tuyau » il recevra sa part – soit par un tuyau d'or c'est-à-dire par un droit chemin avec joie et calme, soit par un tuyau d'égout  c'est-à-dire avec des nerfs, des intrigues et des ruses.
 
Il n'existe là que deux possibilités seulement et pas trois :
 
Ou bien tu as la Emouna et tu sais que tu recevras en son temps, au bon moment, ce qui t'es fixé. Si cela ne vient pas de là, cela viendra d’ailleurs. Si ce n’est pas aujourd’hui, alors ce sera demain. Le résultat de cette foi complète est que l’homme est calme, vit une vie douce et belle, et surtout qu’il est certain de ne pas se débattre avec des fautes, des fraudes, des vols et d’autres choses de ce genre.
 
Ou bien tu ne crois pas dans cette Emouna et alors le résultat n'est rien d’autre que du stress, de la nervosité. Très facilement, il est possible de te convaincre de faire toutes sortes d’affaires pas très honnêtes ou même interdites. Ta vie est un enfer, et tu t'embrouilles dans de mauvaises affaires et des dettes. Il y en a même certains qui sont arrivés jusqu'en prison à cause de leurs affaires douteuses. Même si tu n'es pas arrivé a ce point, de toute façon, ta vie devient pleine de problèmes et d'embrouilles. Ta situation devient propice aux transgressions, aux ruses et aux vols.
 
Il faut comprendre et retenir ceci : tout est fixé pour chaque homme avec minutie, et peu importe s’il se comporte avec droiture ou non, il ne recevra pas un centime de plus que ce qui lui a été fixé. Il se trouve qu'aussi bien le commerçant qui aura fait une affaire avec droiture, recevra ce qui lui a été fixé, aussi bien celui qui a fait une affaire avec ruse, recevra ce qui lui a été fixé. Mais il existe une seule différence importante entre eux deux : celui qui a reçu sa part dans la droiture, jouira de son argent et cet argent sera béni, alors que celui qui aura reçu sa part avec ruses et combines, ne subira que des dommages de cet argent et n'en profitera pas.
 
A suivre…          

Ecrivez-nous ce que vous pensez!

Merci pour votre réponse!

Le commentaire sera publié après approbation

Ajouter un commentaire