Gratitude,

On peut se demander : est-il vraiment juste que nous continuions à souffrir pour les péchés commis par nos ancêtres il y a plus de 3 000 ans ? Le problème est que nous continuons à pleurer et à nous plaindre comme eux et par conséquent nous commettons essentiellement la même faute. C'est notre défaut national. Le rav Chalom Arouch enseigne que le seul moyen de corriger et de ne plus se plaindre consiste à remercier Hachem pour tout.

Vous pouvez être sûr que lorsque vous déciderez de prendre le chemin de la gratitude et de la positivité, la penchant du mal installera des mines des pièges et des distractions. Comment alors allons-nous réussir ? Voici quelques suggestions simples :

Le rav Arouch recommande de tenir un journal de gratitude et de noter toutes les bonnes choses qui nous arrivent chaque jour. C'est une technique extrêmement efficace pour nous assurer de noter et de nous souvenir de toute les bontés que nous recevons. Chaque jour, dans nos prières personnelles, nous pouvons nous référer à ces notes du journal et remercier de manière détaillée Hachem. Le Chabbat, notre priorité de prière personnelle principale est la gratitude, nous aurons noté sur notre cahier toute une semaine de remerciements à D.ieu Sans ce journal, nous risquons d’oublier beaucoup de ces cadeaux.

.Faites un effort pour dire des bénédictions avec joie et concentration. Chaque bénédiction commence par les mots « Béni sois-tu Hachem » Le rav Avigdor Miller dit que le mot le plus important est « Ata Tu ». Lorsque nous disons une bénédiction, nous devons nous souvenir devant qui nous nos tenons. Notre bienfaiteur est le roi de l'univers. Cela devrait évoquer des sentiments de crainte et d'amour.De plus, nous devrions nous concentrer sur le sujet sur lequel nous exprimons nos remerciements et ce qu’il représente pour nous. Rav Miller traduit également le début de chaque bénédiction par « Merci Hachem ! ».et, Rav Arouch en fait de même dans le commentaire de son dernier siddour (livre de prières), où il écrit que « Barouch » signifie « je vous remercie ».

Nous disons la bénédiction Modim (nous vous remercions), trois fois par jour dans la prière silencieuse (Amidah), et pendant la répétition des offices du matin et de l'après-midi. Avant de commencer l’Amidah, pensez à un bien que vous avez éprouvé depuis la dernière prière. Quand vous commencez la bénédiction Modim, inclinez-vous et pensez à ce bien. Cette attitude imprimera votre gratitude d’une manière plus forte dans votre conscience.Au cours d'une année, nous disons cette prière des centaines de fois. Si vous adoptez cette manière d’agir d’une façon constante, cela aura sûrement un impact sur votre esprit et votre cœur.Chabbat est un bon moment pour revoir votre liste des « mercis ». Au cours de vos prières personnelles, vous pouvez remercier Hachem de vous avoir sauvé de situations pénibles et désespérées au fil des ans.Parfois, nous regardons ce que les autres ont que faire pour ne pas devenir jaloux ou commençons à nous sentir malheureux. Il faut détourner votre esprit par exemple, si vous êtes marié, pensez à ceux qui n'ont pas encore trouvé leur âme sœur. Si vous êtes en bonne santé, pensez à ceux qui sont malades les encourager et les aider de nombreuses autres manières cela vous conduira à être reconnaissant des bienfaits que vous possédez déjà. Rappelez-vous que les choses que vous prenez pour acquises, d'autres personnes prient pour elles !

Nos Sages enseignent que si nous oublions de remercier les autres pour les gentillesses qu’ils font pour nous, nous finirons par oublier de remercier Hachem également. Commencez à remercier les membres de votre famille pour les choses qu’ils font pour vous, puis continuez votre chemin en cercles concentriques.